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La « Redeem Team », le grand regret de Kevin Durant

Champion du monde en 2010 et champion olympique en 2012 et 2016, Kevin Durant a permis aux Etats-Unis de conserver leur place de numéro 1 sur l’échiquier mondial. Mais il aurait tellement aimé être à Pékin en 2008 avec Kobe, LeBron, Wade et les autres…

Alors que la Coupe du monde débute ce week-end, ESPN s’est plongé dans les coulisses de la rédemption américaine. Troisièmes des Jeux olympiques 2004 en Grèce puis du Championnat du monde 2006 à Tokyo, les Etats-Unis ne dominent plus le basket international.

L’Espagne et l’Argentine ont pris les commandes, et avec la manière. Team USA ne fait plus rêver, et la fédération décide de frapper fort pour les Jeux olympiques de Pékin, alors que les plus grandes stars répondent présent : Kobe Bryant, Dwyane Wade, LeBron James, Carmelo Anthony, Chris Paul…

Le plus jeune de l’équipe, c’est Dwight Howard, pas encore 23 ans. La Fédération décide de ne pas amener de « minot », et uniquement des joueurs confirmés. Au grand dam de Kevin Durant.

« J’étais déçu de ne pas être dans l’équipe olympique de 2008. J’avais le sentiment d’avoir fait ce qu’il fallait » se souvient-il sur ESPN. « Personne ne s’attendait à ce que je joue aussi bien aux entraînements, mais j’avais 19 ans et j’avais le sentiment d’avoir été mis de côté. J’avais le sentiment de ne pas avoir été respecté, et j’étais du genre : « Ça ne peut pas se terminer comme ça. Ça n’arrivera plus jamais ». J’étais tellement énervé de ne pas faire partie de la « Redeem Team ». On pouvait vraiment voir que les gars prenaient du plaisir à jouer ensemble, et je voulais être là, même si c’était sur le banc. Je voulais juste apprendre, et m’imprégner de cette énergie. »

« Si nous n’avions pas gagné l’or, nous aurions été étiquetés comme la pire équipe de l’histoire »

Deux ans plus tard, Kevin Durant sera le chef de file de Team USA pour la Coupe du monde 2010. L’équipe est très jeune, sans grosse vedette confirmée, mais la pression était palpable. Il ne fallait pas que les Américains rechutent, et ce qu’a retenu Kevin Durant, c’est l’enthousiasme des supporters adverses pour leur équipe.

« En 2010, c’était ma première expérience compétition internationale, et les autres pays m’ont ouvert les yeux. On a joué contre la Lituanie, et toute la salle avait des drapeaux, ils chantaient l’hymne, et ils étaient tellement fiers… On pouvait voir qu’il y avait tout un pays derrière eux. Ici, aux Etats-Unis, c’est plus ou moins honteux qu’on ne soit pas unis comme ça. Je sais que notre pays est l’un des plus puissants au monde, mais c’est comme si nos Etats étaient divisés. Des choses comment ça vous unissent et resserrent les liens. La France était plus unie, l’Espagne aussi, la Lituanie… La Turquie a fait la fête alors qu’ils avaient gagné la médaille d’argent. Si nous n’avions pas gagné l’or, nous aurions été étiquetés comme la pire équipe de l’histoire. »

Deux ans plus tard, Kevin Durant réalise enfin son rêve : disputer les Jeux olympiques. Ce sera à Londres, et c’est évidemment une toute autre ambiance qu’au Championnat du monde.

« L’environnement autour de l’équipe était juste effrayant… Il y avait les plus grandes stars du basket dans le même vestiaire, des marques mondiales, et il y avait tellement de sacrifice. James Harden venait d’être élu meilleur sixième homme, et on voyait qu’il était prêt à décoller, et il était sur le banc. Il ne bronchait pas, ne boudait pas, et il était du genre : « OK, on va aller gagner cette médaille d’or car tout le monde dans cette équipe se fout de savoir qui sera le meilleur marqueur. » Anthony Davis était là. Il était rookie. C’était une éponge, et regardez où il en est aujourd’hui. Il y avait Kobe Bryant qui, certains matches, ne prenait même pas de tirs. Andre Iguodala sortait du banc. Tyson Chandler… Il y avait tellement de grands joueurs, et on avait joué contre de bonnes équipes. Il y avait eu des matches serrés, mais personne ne se préoccupait de savoir qui prenait des tirs, personne ne se préoccupait de savoir qui était le leader. Tout le monde s’exprimait. C’était du genre : Si on gagne l’or, on s’en fout du reste. »

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