Il y a un an, les Wolves faisaient partie des outsiders et des franchises les plus sexy de la NBA. Ils venaient de retrouver les playoffs, et l’heure était à la confirmation. Sauf que le feuilleton Jimmy Butler est passé par là… et qu’aujourd’hui, la franchise de Minneapolis est quasiment revenue à la case départ ! Même la direction a changé, et c’est désormais le très réputé Gersson Rosas qui a pris les rênes du recrutement et il est sur la même longueur d’ondes que son jeune coach Ryan Saunders, qui a remplacé Tom Thibodeau. Ensemble, ils veulent s’appuyer sur un groupe jeune avec des joueurs qui ont des choses à prouver. Comme leur tandem d’ailleurs, et ce qui n’est pas sans rappeler le projet des Nets d’il y a deux ou trois ans…
« Ces joueurs, Ryan et moi… Nous avons tous des choses à prouver » confirme le nouveau GM des Wolves. « C’est un groupe très affamé. Nous voulons jouer d’une certaine manière : tempo rapide, sur tout le terrain, en étant créatif en défense… Pour ça, il faut un effectif riche. »
Sont arrivés Shabazz Napier, Jordan Bell, Jake Layman, Traveon Graham ou encore Noah Vonleh et le rookie Jarrett Culver. Ils remplacent Derrick Rose, Tyus Jones et Dario Saric, et les deux vétérans Anthony Tolliver et Taj Gibson. L’effectif est donc plus jeune, a priori affaibli, mais pour les joueurs eux mêmes, c’est un plus.
« Arriver ici avec tous ces jeunes, ça va être très plaisant, c’est certain » assure ainsi Layman, auteur de belles perf’ avec Portland l’an passé. « Tout le monde ici a quelque chose à prouver, et ça va être une belle bagarre au camp d’entraînement pour gagner sa place. »
Beaucoup de rotations à prévoir
Même discours chez Jordan Bell qui a promis d’apporter l’état d’esprit d’un Draymond Green dans le groupe. « Quand vous avez une flopée de nouveaux joueurs qui arrivent dans un groupe, ça donne un environnement très compétitif, simplement parce que les rôles ne sont pas encore définis. Le coach est très ouvert pour ça. Il n’y a pas de temps de jeu promis à certains, et tout le monde devra mériter son temps de jeu. Je pense que tous les gars sont affamés, que tout le monde a des choses à prouver, à soi-même et aux autres. Le training camp va être excitant. »
Le camp d’entraînement promet de belles bagarres, mais le président prévient que ça ne s’arrêtera pas à la présaison : « On souhaite que chaque entraînement soit important. On souhaite que chaque match soit important. On a un groupe de recrues qui sont tous à un moment clé de leur carrière, et ils ont toujours du potentiel. Ils traînent déjà en NBA, et pour notre ADN et nos valeurs, c’est important d’avoir des joueurs comme ça. »
Dans l’idéal, les Wolves aimeraient carrément s’appuyer sur 15 joueurs… « Ce que vous verrez, c’est qu’on souhaite jouer avec intensité » continue Rosas. « Pour le faire, il faut une rotation plus riche, mais aussi des rotations plus rapides. On souhaite que les équipes s’adaptent à nous. On veut jouer vite, en écartant le jeu. C’est souvent difficile pour les équipes avec deux intérieurs. »