Portée par une belle période à Indiana avec deux finales de conférence, Frank Vogel n’a jamais réussi à imposer cette réussite à Orlando. Son expérience floridienne entre 2016 et 2018 fut clairement manquée avec seulement 54 victoires en deux saisons…
De quoi créer une sensation de flou et de le priver d’une saison sur le banc.
« Je n’ai pas connu le même succès qu’à Indiana donc j’ai ressenti que l’intérêt autour de moi, dans la ligue, était moins fort », se souvient-il dans Sports Illustrated. « Je ne sais pas si j’ai douté de moi-même, mais ça joue un peu. On est humain après tout. On pense toujours prendre un groupe et réussir à le faire jouer ensemble et gagner. Mais ça ne fonctionne pas toujours comme ça. Parmi les meilleurs coaches du monde, certains ont connu des moments où les stars ne sont pas sur la même longueur d’onde. »
Finalement, il rebondit bien et le voilà à Los Angeles avec un effectif solide, des grosses ambitions et surtout deux énormes stars à gérer, LeBron James et Anthony Davis. Ce qui gonfle la pression également.
« Les Lakers sont toujours sur le devant de la scène et partout où se trouve LeBron, les lumières sont présentes », poursuit-il. « Ma meilleure expérience reste ces finales de conférence contre LeBron. Tout ce que je disais à l’époque se retrouvait sur Twitter ou sur SportsCenter. Ce sera le cas avec les Lakers. Je n’ai pas connu ça mais ça fait partie du boulot. Je l’accepte et j’adore le fait qu’on soit parmi les favoris. »