Avec les Pelicans, J.J. Redick veut poursuivre son sans faute

La fin de l’aventure aura été brutale pour J.J. Redick avec les Sixers, éliminés en demi-finale de conférence lors d’un Game 7 face aux Raptors, d’un tir miraculeux au buzzer signé Kawhi Leonard, un shoot à la J.J. Redick… A 35 ans, l’arrière qui tourne à 41.3 % en carrière à 3 points a expliqué la façon avec laquelle il avait abordé la free agency et ce qu’il a poussé à  s’engager avec les Pelicans.

Comme beaucoup de joueurs de son âge, il a privilégié le challenge sportif et celui que lui proposait New Orleans, avec l’arrivée de Zion Williamson, a rapidement fait mouche.

La Louisiane est devenue « The place to be »

« Quand vous êtes free agent, vous devez peser tout ce qui se trouve devant vous, et seulement devant vous, pas d’hypothèses. Vous avez vos options A, B et C et les choses auxquelles vous tenez : une culture de la gagne, évidemment le contrat, pour nous bien sûr la proximité avec notre chez-nous, à Brooklyn, a-t-il expliqué sur NOLA.com. Vous devez peser tout cela. Mais au cœur de tout, il y a le niveau d’excitation de l’endroit que vous choisissez. A quelques semaines de la free agency, vous avez déjà une idée des équipes qui s’intéressent à vous. Quand j’ai entendu dire que les Pélicans étaient intéressés, vous pouvez enlever n’importe quel chiffre du contrat, j’ai tout de suite été enthousiasmé. Quand tu sais qu’ils ont Zion (Williamson), qu’ils viennent de faire un échange et avec Jrue (Holiday) dans l’équipe, il y a un momentum fort ».

Pour David Griffin, vice-président des opérations basket des Pelicans, JJ Redick a été la « première cible » de la free agency. « Nous savions que le joueur idéal pour nous serait quelqu’un comme J.J., mais je ne pensais pas qu’on pourrait faire venir le JJ », a-t-il déclaré.

Leader par l’exemple

Les planètes étaient en effet parfaitement alignées puisqu’en plus de rejoindre quatre autres pensionnaires de Duke, comme lui (Frank Jackson, Brandon Ingram, Zion Williamson et Jahlil Okafor), Redick se voit offrir une formidable opportunité de faire progresser les jeunes en assumant un rôle de mentor qu’il dit beaucoup apprécier.

« J’ai été le mentor de beaucoup de gars pendant longtemps, et ça n’a pas commencé à Philadelphie. C’est quelque chose dont je suis très fier, et je crois fermement que la meilleure façon de diriger et d’encadrer, c’est l’action », ajoute-t-il.

Mais son but ne se limitera pas à faire progresser la relève. Après avoir participé à 13 campagnes de playoffs consécutives en 13 ans de carrière, l’ancien chouchou du public du Magic d’Orlando ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

« J’attends de nous que l’on participe aux playoffs, a-t-il conclu. Je n’aurais pas rejoint une équipe si je pensais qu’ils n’avaient pas la chance d’y être ». Y’a plus qu’à !

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.