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Café, vin et voyages : la nouvelle vie de Boris Diaw

The Athletic a publié un entretien avec notre Babac national datant du mois de mars, à Charlotte, où Boris Diaw a laissé un grand souvenir. Non pas par les résultats sportifs, mais tout simplement parce qu’il est Boris Diaw. Et comme le dit si bien Nicolas Batum : « Tout le monde aime Boris ».

L’exercice n’a pas dû être facile pour notre confrère américain de The Athletic, même autour d’un bon café. Interviewer Boris Diaw dans les coulisses du Spectrum Center à Charlotte à quelques heures d’un match entre les Hornets de Tony Parker et Nicolas Batum et les Spurs relevait de l’exploit, tant « Bobo » a laissé l’empreinte d’un homme attachant dans les deux camps. Partout où il est passé d’ailleurs, les fans l’ont adoré.

Un Bo rouge ou un Bo blanc ?

Malgré les nombreuses interruptions qui ont émaillé l’interview, Boris Diaw saluant tour à tour des membres du staff des Hornets, un visage familier, le manager général adjoint de l’Equipe de France a tout de même pu en dire un peu plus sur sa nouvelle vie de retraité épanoui.

« Comme tu le vois, la vie de retraité est assez prenante. Je cours partout« , lance-t-il. « C’est amusant parce que je n’ai pas de responsabilités, mais je fais encore beaucoup de choses. Mais c’est comme si je courais partout sans rien faire, tout en étant occupé. C’est bien, je m’amuse bien. Depuis que je suis à la retraite, j’ai tellement bougé… Je ne suis jamais au même endroit plus de trois jours de suite. Je suis toujours à droite à gauche, à voir des gens… C’est un bon mélange entre faire des choses pour le plaisir et aller voir des amis. Pour la première fois, j’ai pu aller voir des gens que j’apprécie, voyager, aller en ville, prendre un dîner avec eux, déjeuner, prendre un café ou quoi que ce soit d’autre. Les mêmes personnes que je n’ai pas eu le temps de voir au cours de ma carrière parce que, au cours de votre carrière, vous n’avez pas vraiment de temps pour vous, sauf l’été. Et c’est une très courte période. Donc, c’était un bon mélange entre ça et entre les choses liées au travail. Je travaille sur mon vin par exemple ».

Celui-ci se vend déjà dans l’Utah, bientôt dans le Texas, et porte le nom de « Bo ». « On m’appelle Bobo et on a deux vins, du rouge et du blanc. Quand on a les deux bouteilles côte à côte, ça fait Bobo », dit-il avec le sourire.

« J’adore la mer… et je ne suis pas pressé »

Son actualité de jeune retraité a également été occupée par sa traversée de l’Atlantique en bateau, comme il l’avait prévu depuis de longues années. Comme il a le temps, Boris Diaw privilégie même parfois son catamaran à l’avion.

« J’adore la mer. J’adore l’eau. Et puis, je ne suis pas pressé. Je suis à la retraite. Si vous êtes pressé et que vous voulez faire le tour du monde et voir autant de choses que possible, oui, vous devez prendre l’avion. Mais, je suis sur un bateau qui utilise le vent pour se déplacer, et c’est mieux que d’utiliser du carburant et du kérosène. C’est plus relaxant. Tu profites juste. Surtout la nuit. C’est là que tu te détends le plus. Pendant la journée, je lisais beaucoup, mais la nuit, je ne lisais pas. On se détendait en regardant les étoiles, à refaire le monde ».

Un retraité heureux

Sa vie de basketteur professionnel a été pleine, mais contrairement à d’autres amoureux du jeu, lorsque vient le moment de ranger les baskets, Boris Diaw n’a pas eu à faire le deuil de son aventure longue de 20 ans. La raison est toute simple, le temps a fait son œuvre et sa carrière a été tellement riche qu’il ne peut nourrir aucun regret.

« Tu sais, ce qui me manque ? Si j’entre sur le terrain maintenant, je ne pourrais pas avoir l’impact que j’avais avant, quand j’étais plus jeune, ce genre de choses », ajoute-t-il. « Donc, à cause de ça, ça ne me manque pas. Je me dis : OK, c’est du passé. J’ai fait ce que j’avais à faire, et maintenant c’est juste la vie qui continue ».

Une vie toujours rythmée par ses passions en somme : les voyages, beaucoup, le bon vin, avec modération, le café, son meilleur ami du petit déjeuner, les amis (nombreux) et le basket, comme depuis toujours. À un rythme moins effréné qu’avant certes, mais toujours avec le même objectif que lorsqu’il était joueur, celui d’aider les joueurs français à s’épanouir sous le maillot tricolore.

Encore merci pour tout, captain Babac.

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