Avec Gersson Rosas, les Wolves pensent pouvoir tourner la page Tom Thibodeau

Les Wolves ont présenté à la presse leur nouveau président, Gersson Rosas, venu tout droit de Houston. Après 17 ans chez les Rockets, le natif de Bogota, en Colombie, quitte donc son mentor Daryl Morey pour voler de ses propres ailes. Avec pour mission de remettre à l’endroit une franchise en difficulté depuis longtemps, et que Tom Thibodeau n’a pas aidé.

Même si l’ancien coach des Bulls a offert les premiers playoffs à la franchise depuis 2004, son passage en tant qu’entraîneur/président fut marqué par de grosses tensions en interne, et un isolement par rapport au reste des dirigeants.

« Je voulais quelqu’un qui puisse travailler avec tout le staff », a ainsi déclaré le propriétaire, Glen Taylor, dans une référence évidente à Tom Thibodeau. « Pas seulement avec les joueurs, mais avec tout l’organigramme. Quelqu’un qui a le sentiment de faire partie d’une équipe et qui sait ce que veut dire le travail en groupe. »

Alors que Tom Thibodeau voulait donc tout contrôler, Gersson Rosas a été engagé pour mettre en place un environnement innovant et collaboratif. C’est comme ça que les Rockets fonctionnent, mais également les Warriors ou les Spurs.

Et c’est pour ça qu’il a été préféré aux trois autres finalistes : Chauncey Billups, Trajan Langdon et Calvin Booth.

La première mission du nouveau président sera donc de savoir s’il conserve le coach qui a succédé à Tom Thibodeau, le très jeune Ryan Saunders. Avant d’apporter sa vision des choses dans la construction de l’effectif, comme à Houston.

« Nous voulons être stratégiques et nous voulons tirer parti de nos forces » a-t-il expliqué. « Cela dépend beaucoup des joueurs que nous avons dans notre effectif et la façon dont nous pouvons fonctionner à partir de là, mais je pense que vous allez voir beaucoup de similitudes dans la façon dont nous allons jouer dans cette NBA moderne. »