Après être passé au travers du Game 1, Clint Capela (14 points, 10 rebonds, 2 contres) a rendu une copie plus conforme à sa ligne de stat habituelle. Actif au rebond offensif, opportuniste, il continue toutefois de chercher des solutions face à une défense de Golden State qui a décidé de couper la relation entre le Suisse et James Harden.
Clint, vous avez couru après le score pendant toute la rencontre. Vous avez tout de même réussi à revenir à -3 avec six minutes à jouer et ils ont répondu par un 9-0. Qu’est-ce qui les rend si difficile à défendre ?
Bien sûr que c’est difficile face à eux. Il faut être concentré à 100% sur chaque action et à chaque fois que nous avons fait une erreur, ils nous ont fait payer. Ça donne vraiment l’impression de ne pas avoir droit à l’erreur. Donc forcément, notre marge de manœuvre est minime face à eux et c’est difficile.
Vous les avez rencontrés tellement de fois lors des dernières saisons, vous les connaissez par cœur et pourtant ils arrivent tout de même à trouver des solutions sur des systèmes que vous connaissez. Comment l’expliquez-vous ?
Ils ont tellement d’expérience. Ça fait longtemps qu’ils jouent ensemble. Il savent quoi faire face à n’importe quel type de défense et ce soir ça a vraiment été un bon soir pour eux. Ils ont fait ce qu’ils ont voulu. Ils jouent intelligemment. On leur a laissé beaucoup trop de possessions supplémentaires et ça permet à leur fans de les pousser encore plus. Mais il faut qu’on continue à regarder vers l’avant, continuer à se battre et simplement se concentrer sur l’action suivante. Ça ne sert à rien de se projeter.
Sur un plan personnel, vous avez été plus en vu que lors du Game 1. Comment avez-vous réussi à être plus impliqué en attaque ?
J’ai juste essayer de poser plus d’écrans, de m’appliquer sur ma finition près du cercle, et trouver le joueur ouvert quand l’aide arrive.
Depuis le début de la série, ils font un super boulot, en particulier Draymond Green, pour limiter vos opportunités d’alley-oops. Que fait-il de particulier pour vous gêner ?
C’est pas évident parce qu’il reste vraiment sur moi, il essaie d’être toujours en contact avec mon corps. Même sur les drives de James (Harden), il arrive à se positionner d’une telle manière que la passe est vraiment difficile à faire. Cela étant dit, je dois aussi être plus agressif, attaquer le cercle avec plus de férocité, utiliser mes long bras pour me rendre disponible et puis comme je le disais, je dois aussi poser encore plus d’écrans, « roller » vers le cercle et aussi courir dès qu’on a le ballon pour trouver des paniers faciles.
Vous rentrez à Houston, menés 2-0. Comment est-ce que vous abordez les deux prochains matchs ?
Ça va nous faire du bien de rentrer à la maison et d’avoir nos fans derrière nous. Je pense que la meilleure mentalité qu’on peut avoir c’est juste de penser au prochain match, et d’entamer le match de la meilleure façon possible. Il faut qu’on continue à se battre.
Propos recueillis à Oakland.