À les écouter, les Celtics vont bientôt piquer le slogan des Warriors : « Strength in Numbers ». Leur « âme » Marcus Smart est sur le flanc et, pourtant, ce groupe semble bien plus soudé et fonctionnel qu’en saison régulière.
« On parle de la richesse de l’effectif comme d’un avantage, et on savait en débutant la saison que ce serait un défi » explique Brad Stevens à Masslive. « On n’en a pas toujours parlé comme ça, mais on savait depuis le premier jour que ce serait un challenge. »
À Boston, et pour rester dans les proverbes, « le mieux est l’ennemi du bien ». Tout du moins pendant la saison régulière avec des joueurs qui avaient perdu leur enthousiasme. Brad Stevens possède un effectif très riche et il n’y a pas de minutes pour tout le monde… Mais face aux Pacers, on a retrouvé un groupe solidaire, à défaut d’être réellement dominateur.
« On n’est pas la même équipe » estime Marcus Morris. « Les gars ont conscience de l’objectif, et ça se voit sur le terrain. On s’épaule à chaque match. À chaque match, quelqu’un élève son niveau de jeu. Notre richesse d’effectif est un point fort, et ça se transforme en victoires. »
« C’est de la maturité »
Après Jayson Tatum dans la deuxième manche, puis Jaylen Brown dans le Game 3, c’est Gordon Hayward qui est sorti de sa boîte dimanche soir. De quoi soulager Kyrie Irving, qui n’avait pas besoin d’en faire trop.
« Je pense que c’est juste pour nous de la maturité, d’être capable d’avoir confiance en l’autre en faisant la passe supplémentaire et de croire que l’autre nous fera la passe si on est ouvert » explique le meneur à propos de l’altruisme de chacun. « Et si on n’y parvient pas, il faut penser à l’action suivante en allant chercher le rebond ou en réalisant une claquette. C’est juste une question d’avoir toujours en tête l’action d’après. »
Si Kyrie Irving parle de l’attaque, Al Horford préfère évoquer la défense. C’est lui le patron, et il apprécie ce qu’il voit.
« Notre groupe me prouve qu’on est capable d’être soudés, et d’être impliqués sur toutes les petites choses en défense. En attaque, on peut être uniques, et ça me motive de voir que notre groupe et des joueurs différents sont capables d’élever leur niveau de jeu à des moments différents. »
Au prochain tour, ça sera tout de même beaucoup, beaucoup plus compliqué puisque c’est Milwaukee qui va sans doute se dresser face aux Celtics. Les Bucks sont très faciles face aux Pistons, et ils ont dominé la saison régulière. À voir si les joueurs de Brad Stevens maintiennent la cohésion affichée face aux Pacers lorsqu’ils seront distancés ou en difficulté.