Gagner à domicile contre une équipe de Memphis sans sept de ses huit meilleurs joueurs : tel était la consigne des Pistons. Sauf que les hommes de Dwane Casey ont pris jusqu’à 22 points de retard dès la première mi-temps…
« Pourquoi a-t-on commencé ainsi, je l’ignore » explique Dwane Casey sur le site du club. « On est arrivé en deuxième mi-temps avec un instinct de survie, une volonté de changer la donne, et on a fini le match là-dessus. »
Gênés par la défense de zone et le rythme lent des Grizzlies, les Pistons se sont décidés seulement après la pause à imprimer leur tempo et à reprendre leur destin en main.
« J’ai pris la décision de commencer les prises à deux », raconte Andre Drummond. « On avait besoin de les forcer à accélérer le mouvement. Ils faisaient une zone et en plus ils prenaient leur temps en attaque, donc on leur a imposé notre jeu. On les a fait accélérer et ils n’étaient pas prêts. »
Une dernière marche à franchir
Sans Blake Griffin, trop touché au genou pour continuer après la pause, et avec quatre « petits » autour d’Andre Drummond, les Pistons ont fini par enchaîner un run en début de quatrième, avant d’assommer leurs adversaires, sous l’impulsion de Luke Kennard et Ish Smith, respectivement 9 et 13 points dans le dernier quart.
Un scénario beaucoup plus compliqué que prévu, pour le plus gros comeback du club depuis la saison 1988-1989 !
« Ils ont été incroyables – Ish, Luke, Langston (Galloway), ceux qui ont joué. Ils méritent les félicitations parce qu’ils sont allés chercher cette victoire. Ils ont été énormes toute la saison, y compris (hier) soir » tient à souligner Blake Griffin.
De quoi aborder plus sereinement la dernière soirée de saison régulière : que Charlotte enchaîne contre Orlando ou pas, Detroit sera à l’abri en cas de victoire chez les Knicks. « On doit gagner », clame Andre Drummond, on ne peut pas prédire ce qu’il va se passer mais je sais qu’on qu’on va jouer dur et essayer de ramener la victoire. » Espérons pour eux…