Titrés deux fois lors des trois dernières campagnes, les Villanova Wildcats ne faisaient pourtant pas partie des favoris à leur succession, la faute aux nombreux départs (Jalen Brunson, Mikal Bridges, Donte DiVincenzo, Omari Spellman…) vers la NBA qui ont beaucoup trop affaibli le groupe de Jay Wright. Et le champion en titre est tombé dans les grandes largeurs (87-61) face aux Purdue Boilermakers, portés par un Carsen Edwards de feu : 42 points à 9/16 de loin !
La meilleure perf offensive de la March Madness depuis Gerry McNamara, qui avait inscrit 43 points pour Syracuse en 2004.
Les « grands frères » Eric Paschall et Phil Booth ayant été maladroits (34 points à 12/31 en cumulé), Villanova n’a rien pu faire et si la défaite respecte la logique, le coach des Wildcats était quand même déçu par la manière.
« En tant que staff, nous n’avons pas réussi à ce que nos gars… Nous avons essayé de leur faire comprendre qu’ils étaient capables de marquer de loin et d’exécuter leur attaque. Mais nous n’avons pas réussi à ce qu’ils soient prêts dès le début du match », confesse Jay Wright. « Le match est une leçon d’humilité et c’est parfois bon à prendre. Vous ne choisissez pas d’être dans cette position. Quand vous gagnez, il y a un gars de l’autre côté qui travaille aussi dur que vous, et vous devez être respectueux envers eux et comprendre que vous pourriez être de l’autre côté. C’est notre cas aujourd’hui. »