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Doc Rivers, l’alchimiste retrouvé

Le coach des Clippers n’a pas toujours été irréprochable aux Clippers, mais cette saison, dans des conditions moins aisées que par le passé, il réalise un travail remarquable, récompensé par un plus que probable premier tour de playoffs.

C’est une situation qui peut paraître paradoxale mais qui contient une vérité certaine : les coaches ne sont peut-être jamais aussi précieux que lorsqu’ils dirigent un effectif affaibli. Récemment, on peut penser à Erik Spoelstra en 2016-2017 ou Gregg Popovich la saison passée. Ces deux coaches ont eu sous leurs ordres des Hall of Famers, ils ont gagné des titres mais ces deux dernières années, ils ont réussi à garder le cap avec des effectifs moyens.

C’est dans ces instants qu’on distingue sans doute le mieux leur talent. C’est exactement ce que réalise Doc Rivers cette saison. Le coach des Clippers aurait toutes les raisons de tanker pour préparer l’été 2019. Mais ça n’a jamais été prévu.

Une vraie culture se crée

« Je n’ai jamais reçu l’ordre de perdre », affirme le champion 2008. « On savait que gagner serait compliqué, mais la franchise ne m’a jamais demandé de tanker. Et, croyez-le ou non, mais je continue de penser qu’on peut gagner. Même après avoir transféré notre meilleur joueur, j’ai dit à tout le monde qu’on était encore capable d’être compétitif et de gagner. »

En échangeant Tobias Harris, les chances d’aller en playoffs pouvaient légitimement chuter. Mais pour Doc Rivers, la culture est plus importante que les joueurs.

« Quand j’ai dit ça, beaucoup ont levé les yeux au ciel. Mais je me suis assuré qu’on allait continuer de faire les efforts, que les gars seraient dedans. La jeunesse est une excuse pour le manque d’expérience, mais pas pour ne pas jouer dur. Peu importe les joueurs qu’on possède, s’ils n’adhèrent pas, alors on ne gagne pas. Après le transfert, j’étais inquiet que les nouveaux n’entrent pas dans le moule. Mais ils ont réussi et c’est pour ça qu’on continue de gagner. »

Si Doc Rivers a bien évidemment sa responsabilité pour les différents échecs en playoffs des Clippers version « Lob City », les départs de Chris Paul, Blake Griffin et DeAndre Jordan n’ont finalement pas détruit la franchise ni entamé une longue période de reconstruction, et c’est en partie grâce à lui.

Superstars ou jeunes joueurs, l’objectif reste le même

Avec une armée de bons joueurs mais aucune superstar ni franchise player, le coach impose une académie de jeu qui mériterait d’être récompensée par un trophée de coach de l’année – même si la concurrence est rude.

« Je n’y pense pas. Je ne sais pas si c’est ma meilleure saison, mais c’est celle où je m’amuse le plus. J’essaie d’être positif. Les gens disent que je suis coriace, et je pense que c’est vrai car je ne laisse pas tomber. Je crois en certaines façons de gagner et les choix des joueurs peuvent nous empêcher de le faire. Mon boulot c’est d’aider à éliminer ces mauvais choix de leurs esprits. »

Et peu importe le visage des Clippers la saison prochaine, si le recrutement sera clinquant ou non, Doc Rivers aura de tout façon la bonne méthode. « J’adore coacher des superstars car elles sont expérimentées et c’est amusant de les faire rentrer dans un système. Et j’adore diriger des jeunes joueurs car l’objectif est alors de les transformer en gagneurs. Même si ce n’est pas ce que les gens attendent d’eux, moi c’est mon cas : je m’attends à gagner. »

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