Mardi, à la mi-temps du match entre Miami et Orlando, Chris Bosh deviendra le 4e joueur de l’histoire du Heat à voir son maillot rejoindre le plafond de l’American Airlines Arena. Deux jours après son 35e anniversaire, le numéro 1 de l’ancien All-Star ira se placer à côté de ceux d’Alonzo Mourning, Tim Hardaway et Shaquille O’Neal.
Chris Bosh a joué six ans au Heat avant d’être contraint de prendre sa retraite à cause de caillots de sang dans les mollets, et pour Erik Spoelstra, peu de joueurs méritent un tel hommage. Il a donc demandé à ses joueurs de rester sur le terrain à la mi-temps pour assister à la cérémonie.
Onze fois All-Star en 13 ans
« Je veux qu’ils voient l’amour qu’a la ville pour Chris, et qu’on le célèbre comme il doit dans notre salle » explique le coach du Heat à l’AP. « On ne le fait qu’avec de vrais champions comme Chris et des êtres humains comme lui. On ne le fait pas pour des Monsieur-Tout-Le-Monde ».
All-Star à 11 reprises en 13 ans, Chris Bosh a remporté deux titres avec le Heat, et c’est évidemment cruel de quitter la scène lorsqu’on est au sommet. « C’est vraiment énorme » confie-t-il à propos du retrait de son maillot. « Je pensais que j’aurais plus de temps, mais la franchise et le grand Pat Riley ont estimé que je le méritais, et c’est vraiment cool. Aujourd’hui, je suis très heureux de ma situation, et je me sens bien. C’est le plus important. Je ne pourrais même pas m’imaginer rejouer au basket. J’ai vécu un très beau parcours, et c’est terminé. »
Coach du Heat depuis 2008, Erik Spoelstra pensait l’avoir sous ses ordres encore plusieurs saisons, mais la maladie en a décidé autrement…
« C’est vraiment un drame que sa carrière se soit arrêtée si tôt, surtout quand on connaît Chris, et l’importance qu’avait le basket pour lui, et tout ce qu’il faisait sur un terrain en tant que champion, coéquipier et winner » énumère-t-il. « Quand on enseigne des choses aux jeunes joueurs qui arrivent en NBA, et notamment sur comment se comporter comme un pro, on s’en réfère à beaucoup de qualités qu’incarnait Chris. »