« It’s not about numbers« . Le nouveau leitmotiv de Vince Carter perdrait de sa quintessence en version française. La VO résume tellement bien le nouvel état d’esprit de l’arrière des Suns, 34 ans déjà.
Dans sa bataille interne entre le désir d’être avant tout une valeur ajoutée pour sa nouvelle équipe, et le sentiment que Phoenix a d’abord besoin de ses points, Vinsanity se cherche encore. Mais les chiffres, il s’en moque. Seul compte l’objectif collectif: les playoffs.
« A Orlando, il n’y avait qu’un seul but possible: le titre. C’était clair et simple. Ici, c’est de faire les playoffs. Une fois là, tout peut se passer et on le voit d’année en année. On a assez d’expérience dans cette équipe pour, une fois en playoffs se frayer un chemin vers les sommets. Dans l’immédiat, il faut trouver un moyen d’y accéder. On doit enfiler le bleu de chauffe« , confie Carter à nos confrères de FanHouse.
Après quatre rencontres à 10/40 aux shoots pour un peu plus de 8 pts de moyenne, feu Air Canada a retrouvé ses sensations face aux Bobcats avec 22 pts et 5/8 à trois points. Un sursaut individuel qui n’a pas empêché une troisième défaite de rang. Et le dilemme Carterien est bien là: doit-il forcer absolument les soirs sans ?
« Contre Charlotte je mets le premier et même si je rate les trois suivants, dans ma tête je suis bien. Je sais que c’est un soir où tu vas continuer de shooter quoi qu’il en soit, et ça va finir par rentrer. La confiance, c’est la clef de tout. Mais je pense vraiment qu’avec autant de scoreurs comme nous avons aux Suns, quand ça en rentre pas pour moi, il faut qu’on se tourne vers un autre joueur. Je n’en fais pas une affaire personnelle. Je suis furieux après moi-même, mais ça c’est quelque chose que je règle quand je rentre à la maison. »
Auteur de 17,5 pts de moyenne à seulement 42,5% de réussite en quinze rencontres depuis son arrivée dans l’Arizona, le cousin de T-Mac cherche encore la dosage parfait.
« Je suis dans un état d’esprit où je veux faire quelque chose pour cette équipe. Mais ils m’ont fait venir pour rentrer des shoots, et ça c’est ma bataille personnelle. Quand je ne prends pas un tir ouvert ou que je shoote vraiment mal, je veux quand même jouer et jouer juste. Cela passe par les fondamentaux, les impondérables. Je veux être utile et ça passe par plein d’autres choses.«
Comme il le dit si bien Vince, « it’s not about numbers » !