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Eric Gordon, l’assassin silencieux

Derrière Derrick Rose ou Russell Westbrook dans sa classe de draft, derrière Blake Griffin et Baron Davis en club, Eric Gordon est un héros très discret.

Sans faire de bruit, l’arrière des Clippers a passé la première partie de saison à assassiner silencieusement toutes les défenses de la ligue.

Aujourd’hui blessé au poignet et absent environ un mois, l’ancien joueur vedette d’Indiana n’aura finalement mis que deux ans et demi à devenir l’un des meilleurs arrières de la ligue.

De la cambrousse à Hollywood

Juin 2008, soir de draft. Eric Gordon est un nom encore méconnu, et qui plus est noyé dans le battage médiatique entourant les sélections de Derrick Rose, OJ Mayo ou encore Michael Beasley. Danilo Gallinari lui grille même la politesse pour rejoindre sur le podium le maître des jeux David Stern, et ce sont finalement les Clippers qui le sélectionnent en 7ème position.

Sans faire davantage parler de lui, il joue son premier match en tant que titulaire moins d’un mois après ses débuts en NBA. 25 pts puis 24 points pour ses deux premiers matches dans le cinq de départ. Il n’a depuis plus jamais quitté le cinq des Clippers…

« J’ai su que je pouvais jouer contre n’importe qui dans cette ligue après mes deux premières titularisations. Ces deux matches à plus de 20 points m’ont mis en confiance. »

Le rookie terminera sa première tournée des stades NBA avec le troisième meilleur total des débutants au scoring (16.1 pts/m), mais surtout, la seule performance (41) à plus de 40 points réussi par sa classe. Le petit bonhomme de 19 ans au visage rondouillard n’est peut-être déjà plus celui que vous croyez.

Le trait d’union des Clippers

Pour sa deuxième saison, Gordon accueille Blake Griffin dans son escouade. Brisé dans son élan, l’athlète venu d’OKC ronge son frein en attendant de pouvoir débuter sa carrière. L’ancien Hoosier lui prodigue force conseils et l’aide au mieux dans son adaptation au régime rookie et ses coutumes ancestrales. Désormais sophomore, et propulsé au rang de première option offensive après les blessures et méformes des leaders Kaman et Davis, Eric Gordon ne déçoit pas. Il termine sa seconde saison avec des moyennes de 17 points, 3 rebonds et 3 passes.

Son geste de shoot aussi fluide que sa transition fut «smooth » dans le grand bain tapa dans l’œil des dirigeants de Team USA. Constamment regardé comme un des possibles coupés du roster américain, Gordon gravit sans trembler les échelons hiérarchiques d’une sélection US aux contours flous. Il s’impose inexorablement comme le shooteur longue distance dont avait besoin Coach K. A l’arrivée, un titre mondial pour lui.

Un élève du jeu

Et s’il partage ce succès avec Rose, Westbrook et Love, ses comparses de la draft ’08, il revient également aux affaires courantes de la NBA avec une dévotion encore plus grande. Dans sa troisième saison, l’arrière gracile des Clips’ compile des statistiques digne d’un All Star : 24 points, 3 rebonds, et 4,5 passes. Après avoir effectué deux saisons de transition avec l’héritage de loser des Clippers, Gordon compte bien insuffler une autre énergie.

Bien accompagnés par la doublette ultra-athlétique et très complice Blake Griffin et DeAndre Jordan, il a remis les Clippers sur la carte. Les hommes de Del Negro restent sur un bilan de 12 victoires pour 6 défaites sur leurs 18 dernières rencontres. Mais cela n’a rien d’étonnant. Eric Gordon ne laisse rien aux hasards, et s’il obtient des compliments de la bouche de Mamba dès sa saison rookie, c’est bien que l’arrière aux shoots assassins fait partie de la confrérie.

« Peu importe qui on joue le lendemain, j’étudie toujours le mec sur lequel je vais défendre. »

Dans le monde d’Eric Gordon, la réussite se conjugue au plus-que-parfait. Son rôle de go-to-guy au sein de l’équipe new look de Los Angeles lui va comme un gant et pas question de se laisser déborder par les événements.

Désormais ciblé par les défenses adverses, Gordon doit encore apprendre à gérer ses problèmes physiques mais avec une équipe enfin parée pour gagner, l’assassin saura souffrir en silence…

Ses highlights


Bonus : visualisez l’intériorisation calme et tranquille sur la raquette du Jazz

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