Vendredi soir, les Knicks étaient à New York pour affronter les Cavaliers. Dimanche après-midi, ils étaient quasiment 5 000 kilomètres plus loin pour affronter les Clippers, à Los Angeles.
Le voyage aurait-il laissé des traces ? En tout cas, en encaissant 82 points et en laissant les Californiens shooter à 66% à 3-pts en première mi-temps, les Knicks ont explosé, sans rien montrer.
« Pour ces matchs tôt dans la journée, je ne sais pas si c’est une question de repos ou de préparation mentale, mais là, on n’était pas prêt à jouer cette première mi-temps », constate David Fizdale. « J’ai la sensation que c’est une tendance. On n’a pas montré une capacité à jouer ces matches disputés plus tôt. »
Il n’a manqué qu’un autre panier primé pour « offrir » aux Knicks version 2018-2019 un nouveau record de franchise. Celui du plus grand nombre de points encaissés en première mi-temps date en effet de 1966, face aux Lakers, avec 84 unités.
Pour les Knicks, il était 9h30…
« Il n’y avait pas de sentiment d’urgence alors que eux se battent pour survivre », regrette le coach de New York. « Ils ont des choses à jouer. On n’avait pas de jambes. L’idée, en préparant le match, ce n’était pas de les laisser ouverts à 3-pts. On avait la tête dans les nuages. On n’a pas respecté les Clippers jusqu’en seconde mi-temps. »
Après avoir perdu le premier acte 82-46, les Knicks vont effectivement réagir en second, avec 61 points marqués contre seulement 46 encaissés. Une réaction de fierté impulsée notamment par Emmanuel Mudiay.
« Il fallait élever notre niveau et arrêter de regarder le score, ainsi que jouer avec fierté. On ne pouvait pas se laisser dominer comme ça » assure ainsi le meneur de jeu.
Même si les Clippers étaient surtout en roue libre.