À domicile, LaMarcus Aldridge et les Spurs se relancent face aux Pistons

On n’est jamais mieux qu’à la maison, surtout lorsqu’on vient d’enchaîner sept défaites sur les huit matchs d’un « Rodéo trip » inquiétant. C’est ainsi Jakob Poeltl qui s’illustre en début de match côté texan, pour permettre aux Spurs de répondre à Wayne Ellington et Reggie Jackson, déjà prêts à artiller de loin.

Puis c’est Marco Belinelli, qui signe son entrée à 3-points, avec notamment un shoot improbable qui fait mouche…

Les bancs coupent le rythme puis DeMar DeRozan trouve des brèches et San Antonio crée donc le premier écart (43-31). Mais Blake Griffin coupe la série derrière la ligne à 7m25, bien suivi par Reggie Jackson, pour le premier yo-yo du match.

Car s’ils sont revenus à la mi-temps (51-48), les Pistons prennent un nouvel éclat dans le troisième quart-temps, le diable Marco Belinelli étant cette fois assisté de Patty Mills. L’écart est désormais de +14 (78-64) pour les Spurs.

Gregg Popovich peut espérer une fin de match tranquille… sauf que le banc de Detroit ne lâche pas l’affaire. Le ballon circule bien côté Pistons, qui trouvent de bons shoots et reviennent à une possession. Pop doit renvoyer ses titulaires, et notamment LaMarcus Aldridge, pour travailler poste bas.

Et ils arrivent une nouvelle fois à faire l’écart. DeMar DeRozan, Derrick White et l’intenable Marco Belinelli viennent en aide à leur intérieur pour signer un 9-0 décisif qui met enfin San Antonio à l’abri.

Pour San Antonio (34 victoires – 29 défaites), c’est une victoire précieuse dans la course au Top 8 à l’Ouest. Côté Detroit (28 victoires – 31 défaites), c’est une mauvaise opération dans l’optique du même objectif, mais dans la conférence Est.