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Le président des Raptors veut trouver les nouveaux talents d’Afrique

Masai Ujiri sait que l’Afrique regorge de basketteurs en devenir. Grâce à la nouvelle ligue prévue en 2020, il espère y trouver les futurs Joel Embiid et Giannis Antetokounmpo.

La récente progression de Pascal Siakam est le dernier exemple en date de réussite du basket africain. Pour Masai Ujiri, ce n’est que justice puisque l’Afrique prend de plus en plus de place en NBA, avec notamment deux joueurs fondamentaux.

« En dehors de LeBron James, Russell Westbrook et Kevin Durant, il y a deux autres monstres en NBA actuellement », commence le président des Raptors. « Joel Embiid et Giannis Antetokounmpo. Je me fiche de ce que les gens disent, ce dernier est Africain. »

L’ailier des Bucks a pourtant vu le jour et grandi en Grèce, mais ses parents sont nigérians. Avec les précédents Hakeem Olajuwon ou Dikembe Mutombo dans les années 1990, le potentiel de l’Afrique se confirme. Il doit maintenant exploser.

« Vous allez me dire qu’avec le développement du basket sur ce continent, et ce qui arrive, il n’y a pas deux autres joueurs comme eux là-bas ? Il en y a plusieurs. C’est simplement une question de développement, de terrains, de ligues, de programmes. La NBA fait un merveilleux travail et on a besoin de faire encore plus. »

Pour les trouver et les faire grandir avant de débarquer en NBA, la ligue a annoncé la création d’une Africa League de 12 franchises en 2020. Une sorte d’aboutissement pour le travail déjà bien entamé de Masai Ujiri, qui fut à l’origine des camps « Giants of Africa » en 2003 et directeur du « Basketball Without Borders » en 2002.

La taille du continent n’est pas un frein

Le dirigeant des Raptors, nigérian lui-même, est donc en première ligne sur le dossier africain depuis un bon moment et il sait que cette ligue est le « prochain palier ». Néanmoins, il réclame de la patience.

« C’est un début. On ne va pas avoir, d’un coup, des équipes NBA en Afrique. Mais il faut être ambitieux car le talent est là. Et c’est l’une des choses les plus difficiles à obtenir. Sans lui, on part de rien. Mais en Afrique, le talent est partout. »

Quant aux difficultés de logistique déjà avancées – la taille du continent, la coordination entre pays – Masai Ujiri ne les conteste pas, mais n’en fait pas une barrière. « Si on regarde en NBA, il y a bien la conférence Ouest et la conférence Est, avec des décalages horaires. Donc comment ont-ils fait ? »

Même logique sur l’aspect financier. « Au début, il faut mettre de l’argent avant de penser à en récupérer. »

L’amorçage risque donc de demander du temps, de l’argent et de l’énergie. Mais trouver un Joel Embiid ou un Giannis Antetokounmpo, ça vaut bien quelque sacrifice, non ?

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