Pour P.J. Tucker, peu importe l’adversaire en playoffs tant que Houston tourne à plein régime

Avec le retour programmé de Clint Capela après le All-Star Break, les Rockets seront enfin au complet, prêts à profiter de la fin de saison pour retrouver une identité après le long numéro de soliste de James Harden, dans une conférence Ouest plus ouverte que jamais.

« Il nous reste 25 matchs quand on revient de vacances. C’est une course folle à l’Ouest en ce moment. Tout le monde est au coude-à-coude, même les équipes qui sont un peu derrière » rappelle P.J. Tucker chez The Athletic.

Ainsi, les huit premières équipes à l’Ouest se tiennent en neuf petites victoires. Et Houston, qui occupe actuellement la cinquième place, en a huit de retard sur le premier Golden State, et seulement sept d’avance sur le treizième, New Orleans.

Mike D’Antoni, « Monsieur Loyal »

P.J. Tucker n’imagine pas une seule seconde que son équipe manquera la postseason évidemment, et il se fiche de la place qu’occupera Houston le 9 avril prochain, date de la fin de la saison régulière : les Rockets ont leur destin entre leurs mains.

« Pour ce qui est du classement, le plus important au bout du compte, c’est que ton équipe tourne. On a le sentiment que notre classement final n’a pas d’importance. Si on joue notre jeu, l’adversaire n’a pas d’importance. Il faut penser davantage à nous, plutôt qu’à la conférence Ouest dans sa globalité. »

L’ancien Sun compte maintenant sur Mike D’Antoni et son staff pour refaire de cette équipe au complet – qui a reçu le soutien d’Iman Shumpert notamment – un cador de la ligue des deux côtés du terrain. Un Mike D’Antoni dont il ne louera jamais trop les qualités de meneur d’hommes.

« Il n’y a rien de tel (que de jouer pour lui). J’ai eu quelques coachs comme ça dans ma vie, dont Rick Barnes à la fac (de Texas). Maintenant Mike, et c’est génial. Il assure tes arrières quoi qu’il arrive, victoire ou défaite. Il cherche des solutions avec sa tablette et son crayon. Il n’hésite jamais. Avoir quelqu’un de loyal, il n’y a rien de mieux. »