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Brooklyn : Mission to Marks

Nommé au poste de GM des Nets il y a trois ans, l’ancien assistant des Spurs peut se féliciter du travail accompli avec une équipe en passe de retrouver les playoffs.

Sean Marks ? « Connais pas », avait « blagué » le propriétaire des Nets, Mikhaïl Prokhorov, alors que l’ancien assistant des Spurs venait d’être nommé GM de sa franchise. C’était il y a trois ans, jour pour jour. Nul doute qu’aujourd’hui, le dirigeant n’est plus tout à fait un inconnu à Brooklyn.

La patience, la clé de tout

En arrivant de San Antonio, en cours de saison donc, il a découvert une franchise au fond du trou sportivement et financièrement, alors qu’elle manquait de choix de Draft pour sa reconstruction. Face à ce genre de situation ô combien délicate à appréhender, une réaction classique s’impose : s’armer de patience.

« C’est une chose de dire que tu vas être patient et que cela va venir, mais c’est plus facile à dire qu’à faire », décrit Sean Marks. « C’est facile de dire qu’on ne va pas bouger durant la « free agency » ou à d’autres moments. On a beaucoup appris grâce à cela. Pourtant, si vous interrogez mon entourage, ils vous diront que je ne suis pas la personne la plus patiente. »

Les premières décisions du GM, quelques jours après son arrivée, ont d’abord été de faire le ménage, en coupant Andrea Bargnani puis Joe Johnson. Pas d’énormes folies durant l’intersaison suivante mais des paris, ratés pour certains (Jeremy Lin blessé, Luis Scola en fin de carrière, Anthony Bennett…) ou plus réussis sur l’avenir (signature de Joe Harris, échange de Thaddeus Young pour récupérer Caris LeVert, drafté par les Pacers, arrivée de Spencer Dinwiddie en pleine saison).

Mais son principal fait d’arme a lieu à la Draft 2017, en récupérant d’abord Jarrett Allen (22e choix). Et surtout en envoyant aux Lakers son 27e pick, un certain Kyle Kuzma, avec Brook Lopez, en échange de Timofey Mozgov et surtout D’Angelo Russell.

« Au début, j’ai eu du mal à croire en lui »

Enterrée pour de bon la période des Nets « bling bling » donc, et place à la jeunesse avec des contrats beaucoup plus mesurés, à l’image de la récente prolongation de Spencer Dinwiddie.

« Au début, j’ai eu du mal à croire en lui en tant que GM, » avoue pourtant Rondae Hollis-Jefferson. « Je suis humain et on est tous un peu septiques face à quelque chose de nouveau. Mais l’idée a germé en moi. J’ai écouté son discours et j’ai eu un coup de foudre pour ce qu’il faisait. Désormais, on gagne. Regardez où nous en sommes aujourd’hui. »

Précisément à la 6e place de leur conférence, autrement dit en passe de retrouver les playoffs après quatre années d’absence. Ce All-Star Week-end a aussi participé au retour progressif des Nets au premier plan, puisque D’Angelo Russell a honoré sa première sélection étoilée, tandis que Joe Harris a remporté le concours de tirs à 3-points.

Bref, beaucoup d’indicateurs sont au vert. Et les anciens collègues de Sean Marks ne manquent pas de saluer son travail.

« Cet enfoiré nous a laissés tomber ! », en rigole encore R.C. Buford, le GM des Spurs. « Il a réalisé que de gros challenges l’attendaient à Brooklyn et il n’est pas du genre à reculer face à cela. Je ne suis pas surpris par l’impact qu’ils ont, Kenny (Atkinson) et lui. La culture qu’ils ont construite devient apparente. La capacité de Sean à nouer des relations, construire une culture… Sa personnalité fait que les gens ont confiance en sa vision des choses. »

Les Pelicans vont-ils s’en inspirer ?

Même tonalité pour Gregg Popovich qui assure qu’il ne pourrait « être plus heureux » qu’en voyant les Nets de Sean Marks avancer « dans la bonne direction ». La réussite de sa reconstruction pourrait d’ailleurs faire des petits. Les Pelicans auraient visiblement envie de s’en inspirer, en piquant à Sean Marks son assistant GM, Trajan Langdon.

En changeant la culture de cette franchise, le GM estime que le regard porté sur les Nets a changé.

« Nous sommes devenus une destination plus séduisante. Les jeunes que nous avons vont être des Nets pour les prochaines années. Nous sommes fiers de leur développement et c’est une bonne fondation. Les autres joueurs prêtent attention et se disent : « Hey, je pourrais jouer avec ce groupe ». On ressemblait à une startup. Nous étions une action cotée en cents. Peut-être que nous valons 10 cents maintenant. Un jour, nous vaudrons un dollar. Et un jour, cette franchise vaudra 10 dollars. »

Au dernier pointage du magazine Forbes, la franchise est valorisée à 2.35 milliards de dollars, soit la 6e place sur 30 en NBA !

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