Brand New Sixers

Le « Process » est définitivement enterré. On s’en doutait après la belle saison dernière, mais depuis jeudi, Philly joue dans la cour des très grands. Oublié le statut d’outsider ou de poil à gratter. Aux Sixers, on vise la finale NBA et rien d’autre !

« Le boulot n’est pas terminé » prévient pourtant Elton Brand, le GM des Sixers, en place depuis quelques mois. « On veut ramener un titre à notre public et c’est le but. On a un super soutien des propriétaires, de Josh Harris à David Blitzer pour y arriver, et on a toutes les ressources pour le faire. C’est notre but : gagner un titre. »

Vendredi, Elton Brand a tenu une conférence de presse pour présenter les recrues, et il a donc confirmé qu’il n’en avait pas terminé avec ses retouches. En trois mois, Robert Covington, Dario Saric, Markelle Fultz et Mike Muscala sont devenus Jimmy Butler, Tobias Harris, Boban Marjanovic, Mike Scott, James Ennis et Jonathon Simmons. Désormais, il cherche les nouveaux Marco Belinelli et Ersan Ilyasova, récupérés avant les playoffs la saison passée.

« On continue de regarder, et de voir comment on peut améliorer l’équipe. Je crois que l’année dernière, nous avions eu de la chance sur le marché des buyout. Là, on est bons mais je suis sûr qu’on peut faire faire mieux. »

Un cinq majeur pour le long terme ?

Du même coup, vu l’effectif, on pardonnera moins aux joueurs, mais aussi au coach et au GM. La pression est bien plus grande, mais Elton Brand rappelle que ça fait partie du boulot. Quand on présente un cinq avec Simmons, Redick, Butler, Harris et Embiid, on sait qu’on n’a pas le droit à l’erreur, mais aussi qu’il va falloir sortir le chéquier pour garder tout le monde.

« J’ai reçu toutes les garanties de la part des dirigeants sur le fait qu’on pourra tous les prolonger, quel que soit les moyens nécessaires. Beaucoup de choses peuvent se passer d’ici là, mais on est tous déterminés à garder ce noyau pendant longtemps. Je pense que Brett Brown est déterminé à faire en sorte que ça marche, et je crois en lui. Il n’a pas toute la pression sur lui. La direction et moi-même, nous avons notre part de pression, et je crois que Brett peut la gérer et faire en sorte que ça fonctionne. »

Cette période de transferts terminée, que retient-il de ses premiers pas comme GM en NBA ? « C’est beaucoup de stress, et je dirais aux parents de ne pas laisser leurs enfants devenir des GM » ironise-t-il. « Mais j’ai un super staff, et on a su gérer le stress. On s’est juste assuré de prendre le temps d’être prêt à agir, et on l’a fait. »