La série en cours des Pistons, de 12 défaites sur les 17 derniers matchs, n’est pas digne d’une équipe de playoffs. Ils sont d’ailleurs sortis du Top 8 à l’Est et comptent trois victoires de retard sur Charlotte, huitième.
C’est donc en toute logique que la direction s’active pour évaluer les différentes possibilités d’améliorer l’effectif à quelques jours de la « trade deadline ». Comme l’an passé avec la venue de Blake Griffin.
« J’ai beau être déçu par notre nombre de victoires, je crois encore qu’on a des bons joueurs et que Blake est incroyable. Le front office travaille sur des transferts potentiels, et on essaie toujours de progresser », explique le propriétaire Tom Gores. « On n’a pas de plans il n’y a rien pour nous en ce moment. Mais on ne gagne pas assez, donc on doit faire quelque chose. »
Si la situation est compliquée, rien n’est perdu pour Detroit, qui regarde vers le haut, et non vers le bas : Andre Drummond et Bake Griffin ne seront a priori pas débarqués pour entamer une reconstruction. Même si aucune hypothèse n’est écartée…
« On doit étudier toutes les possibilités, c’est comme ça. Pas forcément avec ces gars, mais en général. C’est de notre responsabilité de faire avancer l’équipe. On doit tout observer. »
Blake Griffin ne demandera pas son transfert
« Je n’ai pas perdu foi en cette équipe », tient tout de même à souligner le propriétaire. « Il y a quelque chose ici, on a juste besoin de temps. » Du temps pour améliorer l’effectif… même si les Pistons n’en ont plus beaucoup désormais.
« On veut gagner, ça n’a pas changé, on veut faire les playoffs. Pour moi, le futur se joue un peu maintenant. Chacun peut dire ce qu’il veut, on a assez d’ingrédients pour réussir ici. On a deux All-Stars avec Andre et Blake, et Dwane (Casey) vient d’arriver. »
Quand Blake Griffin a rejoint les Pistons il y a un an et un jour, la franchise affichait un bilan de 23-26. Aujourd’hui, il est à 21-28, preuve que la greffe n’a pas fait de miracle. Pourtant, l’ailier fort affiche des statistiques de très haut vol (26.5 points, 8.1 rebonds, 6.2 passes à 48% aux tirs dont 37% de loin) et pourrait chercher une meilleure situation, mais il ne compte pas suivre l’exemple d’Anthony Davis et demander à partir. C’est déjà ça.
« Moi, mon agent, mon camp, personne n’a rien dit », assure-t-il. « J’ai entendu cette rumeur, mais il faut vérifier les sources sur ce genre d’information. Je suis heureux ici, et bien sûr, je suis frustré. Il y a de quoi, si tu ne l’es pas, pourquoi jouer au basket ? Comme Tom, je crois encore en cette équipe, je crois qu’on peut inverser la tendance avec quelques victoires. »
Mais s’ils ne le font pas sur les quatre matchs qui vont précéder la deadline, l’équipe pourrait bien changer de visage.