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Interview Nicolas Batum : « Les rumeurs ne me dérangent pas plus que ça »

À 9 points, 5 rebonds et 3 passes par match, Nicolas Batum est clairement en retrait de ses performances ces deux dernières saisons avec les Hornets. Sous la houlette de James Borrego, il a été replacé au poste d’ailier et son contrat à 120 millions de dollars sur cinq ans commence à peser trop lourd dans les finances de Charlotte.

Basket USA est allé demander à Nico Batum s’il se sentait menacé à Charlotte, comment il gérait ce nouveau rôle et comment il évalue le plateau pour la prochaine Coupe du Monde en Chine.

« J’ai un rôle différent, j’ai moins de ballons qu’avant »

Nicolas, vous avez pris une fessée à Portland, comment expliquez-vous ce non-match de la part des Hornets ?

« Je ne sais pas trop, on manque d’énergie en défense. On n’a pas eu de réussite aux tirs et on a laissé ça influencer notre défense. Et on ne peut pas faire ça ! On doit tourner la page. On a d’autres matchs qui arrivent vite derrière. On doit se regrouper et jouer en équipe. Le plus important est de garder l’esprit d’équipe. Et de gagner le prochain match (ndlr : finalement perdu à Sacramento cette nuit). »

Vous êtes autour du Top 8 dans la conférence Est avec les Hornets, qu’est-ce qui doit encore être amélioré d’ici à la fin de saison ?

« On est dans une phase un peu plus compliquée en ce moment. Mais toutes les équipes passent par là. Nous, on ne l’avait pas encore connue ; on la connaît maintenant. Maintenant, c’est à nous de rester bien soudés et de laisser passer l’orage entre guillemets. Et c’est ce type d’expérience qui nous servira pour la suite. »

Comment vous sentez-vous cette saison ? On vous sent moins à l’aise dans l’équipe, avec des stats en recul, comment vous sentez-vous dans le rôle que vous réserve James Borrego ?

« C’est un job différent. J’ai un rôle différent. J’ai moins de ballons qu’avant. Je ne suis plus aussi exposé qu’avant donc je ne peux pas avoir les mêmes stats que j’avais auparavant en ayant moins de ballons. Dans le rôle que j’ai, j’essaie de tirer le maximum de ce que je peux faire. »

« Souvent, on est dans les rumeurs et rien ne se passe »

Est-ce dû à un temps d’adaptation aussi ?

« Non, c’est juste différent. Maintenant, j’évolue au poste 3. C’est Jeremy Lamb qui est le titulaire à l’arrière. Avec Kemba, ils sont les deux scoreurs de l’équipe et moi, je suis derrière en mode défensif et pour faire tourner le ballon et de tirer à 3-points quand il y a des positions ouvertes. »

Votre nom est évoqué avec insistance dans les rumeurs de transfert cette saison… 

« Comme tous les ans. On m’a posé la question dernièrement et j’ai répondu que la seule fois où je n’avais pas été dans les rumeurs, c’est justement là que j’ai été échangé. Les rumeurs de toutes façons, ça va et ça vient et c’est oublié le lendemain. Souvent, on est dans les rumeurs et il n’y a rien qui se passe. J’ai appris à vivre avec, ça ne me dérange pas plus que ça. C’est le monde extérieur qui est focalisé là-dessus mais nous, littéralement, ça nous passe au-dessus de la tête. »

Mais si ça arrivait et que vous deviez quitter Charlotte, serait-ce tout de même une petite déception personnelle ?

« C’est le business, c’est la NBA. Tu sais que quand tu signes en NBA, ça fait partie des possibilités. Il y a des très bons côtés dans ce business et puis il y aussi celui-là… Quand j’ai été échangé, j’étais sur mon canapé en France. C’est : tu prends l’avion et demain matin, tu fais une visite à Charlotte. Ce n’est pas personnel, tu ne le prends pas personnellement. Il y a eu tellement de mecs qui se sont fait échanger dans l’histoire, tu ne seras ni le premier ni le dernier. Ça arrive tout le temps, même pour certains joueurs qui étaient longtemps dans une franchise. »

« Giannis à la dernière Coupe du Monde, ce n’était pas ce qu’il est maintenant ! »

Sur un autre sujet, pensez-vous à la Coupe du monde de l’été prochain ? 

« Ouh là, c’est trop tôt. C’est encore trop tôt pour vraiment y penser. J’ai vu Boris il n’y a pas longtemps. Mais on n’en a pas vraiment parlé encore. C’est un sujet qu’on n’a pas trop abordé. »

Tout est encore assez virtuel avec des équipes différentes pour les qualifications et la compétition finale, quel est votre point de vue de joueur ?

« C’est une nouvelle ère. On a eu beaucoup beaucoup de joueurs qui ont participé à cette aventure. Ce n’est pas comme avant, quand tu te qualifiais à l’Euro. Et en gros, on reprenait le groupe qui avait fait l’Euro l’année d’avant. Maintenant, il y a une quarantaine de joueurs qui ont participé aux qualifications et au final, il y en a 25 qui vont rester sur le carreau. C’est différent donc je ne sais pas trop ce qui va se passer. »

Avec la médaille de bronze de 2014, il faut rester ambitieux, non ? Quel est l’état des lieux des grandes nations FIBA selon vous ?

« Oui, on avait vécu une épopée assez incroyable. C’était la première médaille, c’était historique. Nous, on y allait pour ça et on était persuadé qu’on pouvait faire quelque chose. Et on n’était pas forcément attendus par le grand public. C’est difficile à juger car il y a cinq ans qui sont passés. Giannis Antetokounmpo en Espagne [à la dernière Coupe du Monde], ce n’était pas ce qu’il est maintenant. C’était un gamin de 19 – 20 ans, maintenant, il peut faire de sacrés dégâts. Ben Simmons, il n’était pas là. S’il vient avec l’Australie, ça va aussi être particulier. Kyrie [Irving], il a cinq ans de plus aussi, il était déjà MVP à l’époque. Ca va être intéressant. »

Propos recueillis à Portland

https://www.youtube.com/watch?v=0RDLU2RBHTY

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