Les Clippers sans solution face à un énorme LaMarcus Aldridge

Doc Rivers a bien essayé toutes les combinaisons intérieures possibles, mais son équipe n’a pas été en mesure de limiter LaMarcus Aldridge. Auteur de son record cette saison (38 points), l’intérieur, bien soutenu par DeMar DeRozan (25 points, 13 rebonds, 6 passes), a été le moteur de la victoire des Spurs sur le parquet des Clippers (122-111). Une victoire plutôt tranquille obtenue après une seconde période largement maîtrisée.

Pour le troisième match de suite, Doc Rivers préfère Boban Marjanovic à Marcin Gortat dans son cinq majeur. On se doute bien que le Serbe va avoir du mal à contenir un LaMarcus Aldridge beaucoup plus mobile que lui. La première possession texane l’illustre bien puisque « LMA » part facilement en dribble pour battre son vis-à-vis. Ce dernier a autant de mal à le gêner sur le « pick-and-pop ». L’expérience Marjanovic se termine rapidement avec sa 2e faute personnelle obtenue. L’entrée de Montrezl Harrell permet certes de dynamiser l’attaque des Clippers mais le casse-tête Aldridge est toujours d’actualité.

L’intérieur est tellement bien dans le rythme qu’il varie entre les tirs dans son périmètre et les feintes qui l’envoient sur la ligne pour 12 tentatives. Déjà 22 points à la pause pour lui, même si les deux équipes sont encore à égalité. L’entrée de Marcin Gortat, à l’entame du second acte, n’a pas davantage d’effet sur lui. Pas plus que l’ultime expérience finale de Doc Rivers d’un cinq sans pivot, où Danilo Gallinari doit s’occuper du cas d’en face.

Les Spurs trop rapides pour les Clippers

La défense sur Aldridge est pourtant bien la clé de cette rencontre. Car les prises à deux qu’il attire au poste démarrent les bonnes séquences de circulation de balle des Spurs. Le troisième quart-temps, où le match bascule définitivement en faveur des Texans, le prouve. En plus de leur intérieur, San Antonio surclasse ses adversaires dans l’intensité défensive et l’envie, à l’image d’un Jakob Poeltl qui prive à nouveau Pau Gasol d’un retour sur les parquets.

Alors que le tir à 3-pts n’est pas un facteur décisif pour les Spurs dans ce match, Patty Mills participe tout de même à ce gros « run » passé dans le troisième quart-temps (23-6) avec deux tirs primés en transition, en première intention. Et DeMar DeRozan, auteur d’un superbe dunk en « double pump », est actif dans tous les secteurs du jeu.

Amorphes, les Clippers s’en remettent à leur tandem dynamique habituel venu du banc. Mais Lou Williams n’est pas dans un grand soir niveau adresse et l’impact de Montrezl Harrell ne permet pas d’enchaîner de bons passages en défense. Les Spurs ont beaucoup trop facilement accès au cercle. Surtout, avec leur vitesse d’exécution en transition, ils donnent le sentiment d’aller trop vite pour les Clippers. Gallinari et Harris ont beau alimenter la marque dans l’ultime période, tout comme Harrell, qui reste bagarreur jusqu’au bout, les Spurs s’imposent sans souci.

C’est une 9e victoire sur leurs 12 derniers matchs pour les Spurs (20 victoires – 17 défaites) qui accueillent les Celtics lundi. Les Clippers (21 victoires – 15 défaites) reçoivent les Sixers mardi.