Les Pacers profitent de la fatigue des Wizards

Les Pacers n’ont fait qu’une bouchée des Wizards (105-89), 24 heures après le marathon en trois prolongations des joueurs de DC face aux Suns. Après avoir fait illusion pendant une mi-temps, Washington s’est écroulé face à la variété offensive d’Indiana, pourtant privé de Tyreke Evans.

Avec 12 points, 6 rebonds et 3 interceptions, Victor Oladipo s’est contenté de faire briller les autres en délivrant 9 passes décisives. Résultat, sept de ses coéquipiers ont scoré 8 points ou plus, une stat qui a dû faire plaisir à Nate McMillan en plus d’avoir vu son équipe s’éviter un money-time à suspense. À noter également la productivité des deux tours de contrôle d’Indy, Myles Turner (18 points, 17 rebonds, record personnel) et Domantas Sabonis (15 points, 10 rebonds) qui a contrasté avec la discrétion du héros de la veille, Bradley Beal (7 points).

Les Wizards pas magiciens

Disputer un match en terrain hostile face à un membre du Top 4 à l’Est au lendemain d’une lutte acharnée de 63 minutes, tel était le challenge proposé aux Wizards la nuit dernière. Éreintés par le match de la veille (et le voyage), les hommes de Scott Brooks ont relevé le défi une mi-temps avant de sombrer. Le premier acte tient de l’héroïque alors que le duo Wall-Morris tient tête à son adversaire du soir. Il faut deux paniers consécutifs de Myles Turner et un dunk de Domantas Sabonis suite à un pick-and-roll avec Victor Oladipo pour redonner des couleurs aux locaux (21-19). La passe dans le dos d’Oladipo pour le nouveau tomar de Sabonis ne suffit pas à décourager les Wizards après 12 minutes (27-25).

C’est ensuite au tour de Thaddeus Young de faire des siennes avec une claquette dunk suivie d’une interception pour un nouveau panier facile en contre-attaque, forçant coach Brooks à arrêter le jeu (35-28). L’écart monte alors à +12 alors qu’Aaron Holiday s’offre Bradley Beal d’un chasedown block et que Bojan Bogdanovic réussit deux coups d’éclat en transition, près du cercle puis à 3 points (44-32). Mais Washington refuse toujours d’abdiquer, répondant par un 9-0 alimenté par les missiles lointains de Markieff Morris et Bradley Beal ou encore le 2+1 de Jeff-Green (46-43). Darren Collison et Victor Oladipo font le nécessaire pour relancer la machine et redonner dix longueurs d’avance aux siens (53-43). Mais le 3-points de Thomas Bryant avant la pause maintient les Pacers en alerte.

La force du collectif d’Indy

Après avoir offert une belle résistance, les Wizards vont alors lâcher prise dès la première accélération des locaux au retour des vestiaires. Collison à mi-distance et Oladipo de loin font rapidement un nouvel écart (60-49). Myles Turner y va de son dunk pendant qu’Oladipo fait don de son corps face à Jeff Green, lancé pour péter le dunk de la soirée mais sanctionné d’une faute offensive. Cette fois, les Wizards ne parviennent pas à recoller. Pire, le 3-points de Collison dans la foulée suivi du panier de Turner sur un nouveau service d’Oladipo, permettent à Indiana de prendre le large (70-56).

Vient ensuite le tour du duo d’arrières Joseph-Holiday d’apporter sa pierre à l’édifice. L’écart monte finalement jusqu’à +22 en fin de troisième quart-temps sur un dernier dunk de Thaddeus Young (84-62). De quoi aborder le dernier acte avec sérénité. Les remplaçants des Wizards feront leur maximum pour présenter un visage plus conquérant, notamment grâce au trio Satoransky-Dekker-Mahinmi, mais la victoire reviendra logiquement à Indiana, vainqueur 105-89.

Place à un mini-break bienvenu pour les deux formations avant de remettre le couvert dès mercredi, à Atlanta pour les Pacers et à Detroit pour les Wizards.