Bob McAdoo, l’exemple à suivre pour Carmelo Anthony à Houston ?

Il y a deux semaines, Mike D’Antoni avait comparé la situation de Carmelo Anthony – un All-Star en fin de carrière qui doit devenir remplaçant dans une équipe qui vise le titre – à celle de Bob McAdoo.

L’idée du coach des Rockets, pour mieux faire passer la pilule à Melo n’était pas idiote : MVP en 1975 et triple meilleur marqueur de la ligue, Bob McAdoo était un des meilleurs joueurs de la ligue dans les années 1970. Mais c’est en arrivant à Los Angeles en 1981 qu’il va enfin remporter des titres, aux côtés de Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar.

Seulement, malgré son CV, il n’était pas placé au même rang que les deux stars de Los Angeles.

« Ce fut une grande chance pour moi de jouer avec Kareem et Magic », se souvient-il dans les colonnes du New York Times. « Pour la première fois de ma carrière, j’avais l’opportunité de jouer le titre. Mais je ne savais pas du tout que j’allais sortir du banc. Ça s’est fait comme ça. J’étais certain de commencer les matchs car personne ne pouvait me dominer à mon poste. »

Ainsi, le choix de Pat Riley de le mettre sur le banc au début des rencontres a été difficile à avaler.

« J’ai fait avec, car je n’avais jamais joué dans une équipe de ce calibre. Et je n’ai jamais été celui qui cause des problèmes. Je n’étais pas heureux, mais que pouvais-je faire ? J’ai été frustré pendant quatre ans, mais j’ai fait avec, en ne disant rien. »

Les bagues de champion ont-elles « adouci la chose », comme l’estimait Mike D’Antoni ?

« Ça en valait la peine », assure l’ancien coéquipier du coach des Rockets, en Italie. « Mais, avec le recul, je pense qu’on aurait été encore meilleur si j’avais été titulaire. Riley le sait, on en a parlé : je n’ai pas aimé sortir du banc derrière Kurt Rambis. »

Pas sûr que cela réconforte Carmelo Anthony, donc…