Caris LeVert voulait se racheter

Avec un nouveau record en carrière et le panier de la victoire, Caris LeVert a réalisé une soirée parfaite contre les Knicks. L’arrière a terminé avec 28 points à 8/13 au shoot, 6 rebonds et 5 passes, après ses 27 unités contre les Pistons.

« Il a fait un superbe match des deux côtés du terrain », explique Kenny Atkinson. « Surtout, en défense, puisqu’il a fait travailler Tim Hardaway. Il a été notre leader. Après le match, il m’a dit qu’il voulait se racheter après Detroit. »

En effet, face aux Pistons, Caris LeVert avait également eu la balle de match. En vain puisqu’il s’était fait piquer le cuir des mains. Là, il a pris son temps pour fixer et déborder Tim Hardaway Jr. afin de finir près du cercle. « Je voulais prendre le shoot comme ça, je ne voulais pas me précipiter », raconte Caris LeVert.

Son ancien coéquipier de Michigan n’a pas réussi à le stopper, pourtant il savait comment il allait aborder cette action décisive.

« Je sais qu’il va partir sur sa droite. Je le sais », concède le Knick. « C’est de ma faute. Je le connais. »

Des matches à plus de 25 points, une bonne adresse, une maîtrise dans le money-time, Caris LeVert franchit-il un palier ?

« Il grandit, prend de la maturité », constate son coach. « On le ressent pendant le match. Quand les joueurs progressent, l’aspect émotionnel est important et le leadership est fondamental. »