Après avoir présenté les trente franchises, et pronostiqué une finale entre Warriors et Celtics, on s’attaque aux trophées individuels. Après le Rookie de l’année, on poursuit avec le trophée de meilleure progression : le Most Improved Player.
La rédaction a voté, et c’est Brandon Ingram qui se détache, devant Zach LaVine et son ancien coéquipier D’Angelo Russell.
1- Brandon Ingram (Lakers)
Sa présaison fut très intéressante avec 17.4 points et 5 rebonds de moyenne en 26 minutes et, clairement, Brandon Ingram semble déjà s’épanouir en présence de LeBron James, profitant de sa vision du jeu. Libéré d’une grosse partie de la pression de ses deux premières années, l’ailier va pouvoir briller dans l’ombre du « King », comme ce dernier l’annonce d’ailleurs.
Sa défense a été saluée par Rajon Rondo et avec ces deux vétérans pour l’alimenter, il va profiter du rythme et des espaces pour courir et allumer de loin. En quelques mois, Brandon Ingram pourrait bien se transformer en un joueur plus complet, plus précis et plus juste. Le parfait profil pour ce trophée.
Ses statistiques en 2017-2018 : 16.1 points à 47% de réussite, 5.3 rebonds, 3.9 passes en 33 minutes
2 – Zach LaVine (Bulls)
Zach LaVine sort d’une dernière saison compliquée, mais l’arrière revenait d’une rupture des ligaments croisés du genou et devait s’adapter à une nouvelle équipe, et un nouveau style de jeu. Maladroit et pas vraiment efficace pour sa première campagne (écourtée) dans l’Illinois, il a désormais l’occasion de rebondir et de revenir encore plus fort qu’auparavant.
Avec une préparation complète, une équipe des Bulls plus compétitive que la saison passée et des responsabilités plus importantes qu’à Minnesota, Zach LaVine a ainsi les capacités de passer les 20 points de moyenne et de marquer les esprits par quelques coups de chaud et des tirs décisifs dans le money-time.
Ses statistiques en 2017-2018 : 16.7 points à 38%, 3.9 rebonds et 3 passes en 27 minutes
3 – D’Angelo Russell (Nets)
Il faisait partie des favoris de la saison passée, et encore plus après un mois de compétition, mais une blessure a rapidement plombé D’Angelo Russell. Deux mois d’absence ont cassé son rythme et il a terminé l’exercice avec irrégularité, le mal chronique depuis le début de sa carrière.
S’il parvient à réussir une saison sans embûches physiques et avec une équipe de Brooklyn qui semble plus solide que l’an passé, D’Angelo Russell aura son mot à dire. De plus, il est en fin de contrat et a tout intérêt à se montrer, mais attention à ne pas en faire trop et accumuler les matches à faible pourcentage et beaucoup de ballons perdus.
Ses statistiques en 2017-2018 : 15.5 points à 41%, 5.2 passes, 3.9 rebonds en 25 minutes
4 – Jamal Murray (Nuggets)
En pleine progression déjà la saison passée, Jamal Murray prend de plus en plus de poids à Denver et il pourrait bien faire passer un cap à cette équipe. Sa confiance et ses qualités offensives sont en effet remarquables, alors qu’il n’a que 21 ans.
Parfois, il va encore un peu trop vite. Pour éviter des erreurs dont les conséquence seraient trop graves, son coach l’a parfois rappelé à l’ordre en le laissant sur le banc dans le « money time ». De plus, en défense, il est loin d’être irréprochable. Le retour en pleine forme de Paul Millsap va donner de l’équilibre en défense et encore plus de liant en attaque aux Nuggets, des éléments qui devraient profiter à Jamal Murray. L’année de la maturité pour lui ?
Ses statistiques en 2017-2018 : 16.7 points à 45%, 3.7 rebonds, 3.4 passes en 31 minutes
5 – Cedi Osman (Cavaliers)
Il est toujours logique d’imaginer qu’un joueur va progresser entre sa première et deuxième année, mais dans le cas de Cedi Osman, la progression pourrait être fulgurante. Le départ de LeBron James (sans oublier celui de Jeff Green) va laisser de la place dans les rotations des Cavaliers et l’ailier turc aura l’occasion de confirmer les promesses de la saison passée.
En début de saison, il avait jonglé entre les matches bloqués sur le banc et les minutes grappillées dans les quart-temps sans enjeu. Puis, après les transferts de février, il avait saisi sa chance. Avant finalement de disparaître en playoffs. Là, il va gagner en régularité sur son temps de jeu et comme il a travaillé cet été avec les références de son poste, c’est prometteur.
Ses statistiques en 2017-2018 : 3.9 points à 48%, 2 rebonds en 11 minutes
Mentions : Taurean Prince, Dante Exum, Josh Richardson, Aaron Gordon, James Ennis, Elfrid Payton…