Des dizaines d’heures d’avion… Le décalage horaire… Un passeport perdu… La saison dernière, les Warriors avaient passé une partie de leur présaison en Chine pour y affronter deux fois les Wolves. Une escapade qui avait laissé des traces avec un début de saison raté et trois défaites en sept matches.
Voilà pourquoi cette saison, Steve Kerr est plutôt soulagé d’effectuer toute la préparation aux Etats-Unis.
« C’est comme ça qu’on est censé débuter une saison : quelques grosses semaines de préparation et pas trop de déplacements » rappelle le coach dans le Mercury News. « On peut vraiment mettre en place les choses, élément par élément, sans se soucier du décalage horaire et des déplacements à l’étranger. C’est une manière bien plus naturelle de se préparer. »
« C’était comme si on venait de jouer le 30e match de la saison »
Pour éviter toute polémique, le coach des Warriors précise qu’il n’a rien contre ces déplacements en présaison : « Je ne les dénigre pas. Les séjours à l’étranger comptent pour une part énorme dans la promotion de la NBA, et on sera très heureux d’en faire partie. Mais ce n’est pas un hasard si la NBA fait varier les équipes. Les mêmes équipes ne vont pas tous les ans à l’étranger. Ce n’est pas facile. »
Ce séjour, le plus souvent en Chine, laisse des traces, et c’est Shaun Livingston qui résume la situation : « Quand on est revenu l’an passé de Chine, c’était comme si on venait de jouer le 30e match de la saison. C’était rude. »
Les Mavs et les Sixers vont en faire l’expérience dans les jours qui viennent.