Isaiah Thomas rappelle qu’il existe une équipe professionnelle à Seattle

Dans une lettre publiée sur The Players’ Tribune avec un titre inspiré d’une récente chanson du rappeur Pusha-T, « If you know, you know », Isaiah Thomas est revenu sur son amour du basket dans son État natal, Washington.

« Le basket et l’État de Washington. Ce sont les deux choses qui ont défini ma vie. Mais, en fait, c’est une seule chose : Washington basketball. De ma ville natale Tacoma, à Seattle, où notre équipe NBA était installée, on a construit une culture basket très spéciale. Pourquoi est-elle unique ? Difficile à dire. C’est une sensation. Une de ces situations où on sait que c’est comme ça. »

Seulement, les Sonics ne sont plus en NBA depuis 2008 et forcément le vide est énorme, impossible à combler. Mais le meneur des Nuggets souligne, à juste titre, que le basket professionnel a encore une vie là-bas. Et une belle vie.

Plaidoyer pour les femmes

Actuellement en finale de conférence avec un Game 5 à disputer face au Mercury, l’équipe de WNBA a remporté deux titres en 2004 puis 2010 et pour l’ancien joueur de Boston, cela installe le Storm au sommet de la hiérarchie régionale.

« Le Storm est l’honneur du basket à Seattle. On peut l’écrire sur un T-shirt, c’est un fait. C’est l’équipe numéro un de la ville. Croyez-moi. Je n’essaie pas de descendre les Sonics, je les aime comme n’importe quel autre fan, je veux qu’ils reviennent – je pense que ce sera le cas un jour et je ferai tout pour les soutenir. Mais les faits sont là. Il faut le reconnaître. Les Sonics n’ont pas disputé une rencontre depuis une décennie, et la dernière fois qu’ils ont été en playoffs, c’était en 2005. Leur seul titre date de 1979. »

Un constat qui permet au All-Star de défendre le basket féminin de manière plus globale.

« Quand je vois des gens qui ne reconnaissent pas ou minimisent le Storm comme l’équipe professionnelle de Seattle, ça me met en colère. Car c’est irrespectueux pour l’ensemble du basket féminin. C’est un problème qu’on ne peut ignorer. C’est simple, si vous ne respectez pas le basket féminin, vous êtes lamentable. »

Il appelle donc à ce que les joueuses soient mieux payées et mieux considérées. Il en va de l’amour du basket selon lui.

« Si on ne veut pas que le basket pro soit à son maximum, alors est-on un vrai fan de basket ? Je ne pense pas. Je n’essaie plus de convaincre les gens de l’importance de la WNBA car les vrais savent. Ils savent que si on n’aime pas la WNBA et qu’on la dénigre, alors on ne peut pas discuter. Car si on ne donne pas une chance à ces femmes, alors c’est qu’on n’aime pas vraiment le basket. »