On le dit « grognon » en coulisses, et « passif » sur le terrain. Chris Paul est revenu à son meilleur niveau mais on ne sait pas dans quel état d’esprit est-il.
Ce qui est certain, c’est que Chris Paul n’est pas insensible sur l’avenir de sa franchise. Entre les mains de la ligue désormais, les Hornets pourraient déménager dans les mois qui viennent, et il était intéressant d’avoir l’avis du leader de la franchise.
Voici des extraits de l’interview accordée au Times Picayune.
Le rachat
« J’ai appris en NBA qu’il fallait se concentrer uniquement sur ce qu’on pouvait contrôler. Cette vente ne nous a pas tant dérangés que ça. On ne peut rien y faire, et on a aucun poids sur qui doit être propriétaire et sur l’endroit où doit être la franchise. »
Les affluences en baisse
« C’est encore quelque chose qu’on ne peut pas contrôler. On aimerait tous qu’il y ait plus de monde. On donne le maximum pour les satisfaire et faire en sorte que l’équipe reste ici. J’ai toujours joué ici et je sais ce que c’est lorsque la salle est pleine ».
Sa « passivité » sur le terrain
« Les gens disent que je suis passif. En fait, j’adapte mon jeu en fonction de ce que la défense fait. La plupart du temps, lorsque je pénètre, je me retrouve avec trois défenseurs face à moi, et forcément, ça signifie qu’il y a des joueurs démarqués. »