Kemba Walker réaffirme sa fidélité aux Hornets

Comme Kyrie Irving ou Jimmy Butler, Kemba Walker sera free agent dans un an, et si tout se passe bien, il va enfin décrocher un contrat digne de son statut d’All-Star. Si Michael Jordan est prêt à s’en séparer pour un joueur du même niveau et que son nom circule déjà du côté des Knicks, le meneur de Charlotte répète qu’il est bien en Caroline du Nord.

« Je pense que c’est juste compliqué de revenir à la maison. New York reste New York. Je suis d’ici. Mais tu sais, je suis très à l’aise à Charlotte » répond-t-il au micro du podcast de J.J. Redick. « C’est pour ça que j’ai donné ces réponses. Charlotte est la première équipe à m’avoir donné ma chance à la sortie de l’université, et pendant la Draft, je n’avais aucune idée de l’endroit où j’allais aller. On me pose des questions sur New York en permanence, et je réponds que je n’en sais rien. Pour l’instant, je n’ai joué que pour une seule équipe et je serai free agent la saison prochaine, donc on verra. »

J.J. Redick lui rappelle alors que la notion de « loyauté » en a pris un coup cet été avec le transfert de DeMar DeRozan, et qu’il lui faudra aussi penser à lui, ses proches et pas uniquement à l’équipe qui lui a donné sa chance.

« À un certain point, je pense qu’on en arrivera là, et qu’il faudra prendre la meilleure décision possible pour moi et ma famille. Mais actuellement, à ce moment précis, Charlotte est l’endroit où je veux être. C’est l’équipe qui m’a donné ma première chance. Je veux simplement rendre à la communauté, à la franchise comme je le fais, mais je veux continuer de le faire. Je veux aider cette franchise à avoir du succès, et je pense que je peux y arriver. »

Le succès, c’est les playoffs, plus que jamais l’objectif de Kemba Walker : « On peut compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où l’on est allé en playoffs. On n’a pas vraiment eu du succès. Je veux faire les playoffs tous les ans, et c’est pour une part importante dans mon choix de ne pas vouloir partir. »

Une justification plutôt paradoxale puisqu’il n’a disputé les playoffs que deux fois en sept ans.