Depuis l’annonce de la retraite de Manu Ginobili, les éloges pleuvent. Coéquipiers, adversaires ou coaches rendent tous hommage à l’arrière argentin, autant pour son palmarès sportif que pour son attitude et sa gentillesse légendaire.
Mais sous ses airs sympathiques se cachait un féroce compétiteur, qui a tout gagné sur le plan collectif : l’Euroleague, les Jeux olympiques et le titre NBA – à quatre reprises. Il partage cet exploit unique avec un autre joueur : Bill Bradley, ancien des Knicks dans les années 1970.
En mai 2017, après l’élimination des Spurs en playoffs, Gregg Popovich n’avait pas hésité à le comparer aux plus grands.
« Il est unique, en tant que joueur et en tant qu’homme. Je l’ai dit énormément de fois. Il fut l’âme de cette équipe, son cœur, avec son esprit de compétition. Il est anormal dans ce domaine, il a la même attitude que Kobe Bryant, Michael Jordan, Magic Johnson ou Larry Bird. Il a ce même feu en lui. »