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Paul Pierce évoque sa dépression après son agression au couteau

Depuis quelques mois, en dévoilant leurs histoires personnelles, Kevin Love et DeMar DeRozan ont clairement mis en lumière les problèmes mentaux qui peuvent émailler la carrière des joueurs NBA et des sportifs professionnels de manière générale.

Seulement, si la récente médiatisation du sujet permet à de nombreux joueurs de partager leurs expériences, il ne faut pas penser que les anciennes générations n’en souffraient pas.

Paul Pierce en témoigne pour la première fois dans les colonnes d’ESPN. En effet, le 25 septembre 2000, l’ailier des Celtics avait été poignardé à onze reprises à la sortie d’une boîte de nuit de Boston. Opéré, il ne doit la vie qu’à l’épaisseur de sa veste en cuir puisqu’une des blessures échoue à quelques centimètres de son cœur.

Véritable miracle, un mois plus tard, il entame la saison régulière et il ne manquera pas une seule rencontre !

Le basket pour refuge

Néanmoins, si physiquement, il a plus que tenu la route (25.3 points, 6.4 rebonds de moyenne) mentalement, il confie aujourd’hui qu’il était au fond du trou, souffrant de nervosité et d’anxiété, qui l’empêchaient de dormir.

« Je me suis battu avec une dépression pendant un an. Seul le basket m’a sauvé. »

Déterminé à s’en sortir seul, Paul Pierce ne parvient pas à gérer ses soucis mentaux. Il ira jusqu’à menacer de tuer un ami, au téléphone, dans un restaurant de Boston !

« J’étais parano. La police était installée devant chez moi pendant des mois. J’étais une épave. C’est pour ça que je suis revenu sur les terrains aussi vite. Rester chez moi, à penser à mon attaque, ça ne fonctionnait pas. J’allais à l’entraînement tous les jours, je restais sur le côté pendant des heures, car je me sentais en sécurité. Je ne voulais pas que les entraînements se terminent car cela me forçait à revenir dans ce monde qui me faisait peur. »

La puissance de la parole

Certes, la compétition sera un excellent médicament pour soigner ses problèmes, mais les séquelles demeurent.

« Je ne pouvais pas rester près de la foule. Devant une foule, je commençais à trembler. Cela m’a pris plusieurs années pour dépasser cela. Si quelqu’un venait me heurter ou me frotter pendant que je marchais, alors je devenais fou. »

Une partie de la solution passera par une discussion avec un proche.

« J’aurais du m’ouvrir plus tôt sur ce sujet. Ça m’a bouffé. Quand j’ai enfin commencé à en parler à un membre de ma famille, ça m’a aidé. J’ai réalisé que j’aurais dû le faire plus tôt. Je le dis, il faut obtenir l’aide nécessaire. Ma dépression était profonde, vraiment, et je ne veux jamais revivre ça de nouveau. »

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