L’heure n’est pas encore à la « Decision » pour Dwyane Wade qui tarde toujours à se réengager avec le Heat pour disputer une 16e saison en NBA. Ces prochains jours, « Flash » endossera le costume d’ambassadeur du premier « Junior NBA World Championship » qui se tiendra du 7 au 12 août non loin de Disneyland, à Orlando. La compétition concerne les garçons et filles âgés de 13-14 ans et venus du monde entier.
Le plaisir du basket avant le business
L’initiative vient de la NBA, qui veut remettre le sport au cœur du développement des plus jeunes basketteurs. Malgré leur âge, D-Wade s’est dit impressionné par le niveau proposé.
« Le talent de ces gamins est bien plus élevé que celui qu’on pouvait avoir à l’époque, à leur âge, et qu’on pouvait imaginer. C’est vraiment excitant et fun à regarder. Mais il y a un autre aspect qui est devenu le côté business de ça, ce qui est malheureux pour les enfants. On tire profit de beaucoup de ces gamins dès le plus jeune âge, a-t-il déclaré au Sun Sentinel. « Une des choses qui m’a encouragé à rejoindre la NBA Jr et en être un ambassadeur, c’est que c’est la forme la plus pure du basket. Être entouré des enfants de cet âge avant que ça devienne un business, un vrai business. C’est excitant, juste de les regarder aller sur le terrain et donner tout ce qu’ils ont, de les voir assimiler des choses action après action, minute après minute, les regarder grandir. C’est juste incroyable et quelque chose que j’adore faire ».
Avec Zaire, Dwyane Wade prépare la relève
Le Floridien sait de quoi il parle puisque son fils Zaire (16 ans) n’en finit plus de progresser, au point de se faire un vrai prénom au milieu des autres « fils de », en compétition AAU notamment au cours de l’été.
Ce rôle de papa/mentor qu’occupent aussi plusieurs franchise-players de son rang en NBA, Dwyane Wade l’apprécie tout autant, si ce n’est davantage. Au point de se dire « plus passionné » à regarder son fils jouer qu’à jouer lui-même.
« Être en mesure de regarder votre enfant faire quelque chose qu’il aime faire, qui le passionne, et être un père qui a joué un sport auquel votre fils joue, c’est juste cool de le regarder passer par ce processus. C’est quelque chose d’amusant, de les soutenir, de les coacher (…). De la même manière que lorsqu’on a les enfants des amis. C’est cool qu’on puisse les soutenir. Ça a du sens quand le père du gamin est là, mais cela signifie encore plus lorsqu’un Carmelo (Anthony), LeBron (James), CP (Chris Paul) ou moi-même venons aux matchs des enfants des autres qu’on appelle nos neveux ».
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