Une première en NBA : les Hornets rachetés par la ligue

Après le temps des rumeurs, voici le temps de l’officialisation. Pour la première fois de l’histoire, la NBA va devenir propriétaire d’une franchise NBA. Il s’agira donc des Hornets dont l’actuel propriétaire, Gary Shinn, ne parvient pas à trouver de repreneur.
Selon Associated Press, c’est Jac Sperling, dirigeant du Minnesota Wild (NHL), qui sera nommé administrateur et qui sera chargé de trouver un racheteur.

L’actuel président, Hugh Weber, reste en place.

Il faut savoir que c’est la première fois que la NBA devient propriétaire d’une franchise. Dans le sport US, il y avait eu un précédent en baseball.

Pour la NBA, c’est une situation provisoire mais qui pourrait durer tant qu’aucun investisseur ne se manifeste pas. Du côté des joueurs, on tente de faire abstraction de ces complications financières mais il est évident que l’incertitude qui plane sur l’équipe pèse sur le groupe.

« Franchement ? C’est la pagaille. Cet été, nous avions le sentiment de partir dans une direction, et aujourd’hui, on en prend une autre. Mais qui sait… Ce sera une nouvelle expérience pour tout le monde, joueurs et entraîneurs » résume David West, l’intérieur des Hornets.

A la Nouvelle Orleans depuis 2002, après avoir quitté Charlotte, les Hornets vivent des moments très difficiles. Les finances sont dans le rouge et malgré un très bon début de saison, l’équipe ne fait pas recette.
Contractuellement, la franchise a la possibilité de quitter sa salle à la fin de saison si l’affluence moyenne est inférieure à 14 735 spectateurs. C’est actuellement le cas avec moins de 14 000 spectateurs par match.
Ce rachat, ajouté à cette possibilité de quitter la salle actuelle, font penser à un déménagement de la franchise à la fin de la saison. Du côté de Seattle, on se met déjà à rêver d’un retour d’une franchise NBA.
Sauf qu’il faut rester prudents et patients puisque Seattle n’a toujours pas de salle homologuée par la NBA, et surtout que pour l’instant, la franchise appartiendra à la NBA jusqu’à nouvel ordre.

Une chose est sûre : l’avenir de Chris Paul sera au coeur des prochains débats.