Le GM des Nets réfute toute idée de tanking

Malgré les mises en œuvre de la NBA pour limiter l’impact du tanking et de l’attribution des choix de draft, l’idée fait toujours son chemin, notamment chez les formations de bas de tableau. Du côté des Nets de Brooklyn qui vont enfin récupérer un bon choix de draft en 2019 après en avoir échangé un paquet ces dernières années, la saison à venir ne sera pas guidée par cet objectif. C’est en tout cas ce qu’a affirmé le GM de la franchise, Sean Marks.

« On doit continuer à se battre. C’est vraiment important pour nous, que nos joueurs actuels aient cette volonté d’entrer sur le terrain pour être compétitif. Ce n’est pas une année durant laquelle on va simplement s’asseoir à attendre parce qu’on a le contrôle de notre choix de draft et dire « OK espérons qu’on puisse avoir le meilleur pick possible ». C’est important pour les fans de voir la trajectoire sur laquelle on est », a expliqué Sean Marks.

« On n’est pas assis là en disant qu’on prévoit de gagner 20 matchs »

En 2019, les Nets auront deux choix au premier tour et entre 50 et 70 millions de dollars de marge de manœuvre pour composer leur effectif. Avec cette manne, l’idée est également de réaliser le meilleur exercice possible en vue d’attirer des joueurs libres l’été prochain.

« Toutes les équipes professionnelles sont conscientes du fait qu’on ne veut jamais voir s’installer une culture de la défaite. Parfois, vous ne pouvez pas le changer, mais pour nous, il s’agit de prendre les bonnes mesures, de continuer à se battre ».

Le GM s’est également dit ravi de voir plusieurs de ses joueurs comme D’Angelo Russell, Rondae Hollis-Jefferson et même le nouvel arrivant Ed Davis viser les Playoffs.

« C’est super que ça vienne de vos joueurs. Quand nos gars ont fait des interviews, y compris les nouveaux, et ont dit qu’ils ne voyaient pas pourquoi on ne pouvait pas pousser jusqu’aux Playoffs, n’est-ce pas l’objectif ? On n’est pas assis là à dire qu’on prévoit de gagner 20 matchs. Donc essayons de partir du bon pied, poussons-nous les uns les autres et voyons où ça peut aller. Tout peut arriver ».