Shane Larkin ne sera resté qu’une petite saison à Boston, mais il aura eu la chance de voir l’éclosion du trèfle à quatre feuilles Jayson Tatum. Et forcément, le meneur de jeu est fan de son désormais ex-coéquipier, qu’il voit arriver au sommet de la NBA dans les saisons à venir.
« Son potentiel est sans limite. Il fait 2m08, il peut shooter sur n’importe qui. » rappelle-t-il dans les colonnes du Boston Globe. « Défensivement, il est très malin. Il est toujours au bon endroit, et il va continuer à progresser, grandir, mûrir. Et je pense qu’avec le bagage technique qu’il possède déjà, il peut facilement être l’un des cinq meilleurs joueurs de la ligue, s’il continue à travailler, s’il reste concentré et s’il se dévoue au basket. J’ai vraiment hâte de voir jusqu’où il va aller. »
Plus concentré et musclé pour mieux régner
Si la route est toute tracée, elle est semée d’embûches que l’ancien de Duke devra surmonter. Observateur privilégié tout au long de la saison, Shane Larkin a par exemple à l’esprit deux axes de travail sur lesquels le jeune homme doit bosser pour atteindre ses objectifs. La concentration, dans un premier temps.
« Beaucoup de jeunes gars, quand ils n’ont pas le ballon tôt, s’arrêtent un peu de jouer. Parfois quand il n’avait pas le ballon rapidement en playoffs, il se laissait déconcentrer et quand il avait un shoot ouvert ou une opportunité, il n’en tirait pas complètement profit » note le meneur. « Il doit trouver un moyen de rester concentré tout le temps. Il sait qu’il a le potentiel pour être bon donc il peut se laisser affecter quand le jeu ne va pas dans son sens. »
Pour le meneur, le jeune ailier doit trouver un moyen de se relancer dans un match même s’il connait des débuts difficiles. Cela passe aussi par la défense mais pour utiliser au mieux ses qualités dans le secteur, le petit cousin de Tyronn Lue doit prendre quelques kilos, comme il a prévu de le faire cet été.
« Il va jouer ailier, ailier-fort, donc il doit se muscler un peu parce qu’il va devoir défendre sur les joueurs les plus costauds cette année avec la façon dont Boston va jouer. Il doit continuer de progresser pour être capable de switcher sur les pivots quand les équipes jouent petits (…) Parce qu’offensivement, il n’y a rien à lui dire. »