C’est un Dwight Howard tout sourire qui s’est présenté en conférence de presse à Washington. Nouveau renfort de l’effectif, il s’est montré enthousiaste à l’idée de jouer dans la capitale fédérale, sa quatrième ville en quatre ans. Il a d’ailleurs résumé son parcours par une parabole « cocasse », nourrie de références aux différentes équipes qu’il a visité.
« J’ai appris la magie pendant huit ans, je suis allé à La-La Land, j’ai appris à travailler des fusées puis j’ai appris à voler avec des faucons. Ensuite, j’ai été piqué par des frelons. Tout cela a fait de moi un sorcier. »
« Nous allons étonner beaucoup de gens »
Désormais à Washington pour deux ans, le pivot de 32 ans se dit convaincu par le potentiel de l’équipe, décevante cette saison au regard des promesses entrevues lors de la campagne précédente.
« Je salue John (Wall) pour m’avoir appelé. Il m’a demandé de rejoindre l’équipe et on a parlé de ce que nous pouvions accomplir ensemble, non seulement sur le terrain mais aussi pour la communauté. » confie le n°1 de la draft 2004. « Je suis ravi d’être ici et d’intégrer la famille des Wizards. Je pense que nous allons faire une grande saison et je pense que nous allons étonner beaucoup de gens. La seule chose qui nous importe est de gagner. »
Pour cela, il compte sur son association avec John Wall, lequel ne nourrissait pas la meilleure des relations avec Marcin Gortat, le prédécesseur de Dwight Howard.
« Sans manquer de respect aux meneurs avec lesquels j’ai joué, John est un tout autre animal. Sa manière de passer, d’attirer la défense et son agressivité vont énormément compliquer la défense des autres équipes sur le pick-and-roll. »
« Peu importe ce qu’il faut faire, je suis prêt »
En passant, l’ancienne star du Magic a également déclaré vouloir rester à Washington jusqu’à la fin de sa carrière et selon lui, ce n’est pas l’évolution du jeu, de plus en plus tourné vers l’extérieur, qui l’en empêchera. Il a d’ailleurs confié travailler sur différents secteurs, que ce soit le dribble ou le tir, afin de s’assurer une belle fin de carrière.
« À mon arrivée dans la ligue, j’ai joué contre Shaq, Zo Mourning, Jermaine O’Neal… Le jeu était physique, comme un combat de catch entre pivots. Le jeu a changé donc soit vous évoluez, soit vous dégagez. Je prévois de jouer encore huit bonnes années et dans cette optique, je dois changer mon jeu. J’ai déjà commencé la saison dernière (…) et je veux continuer de travailler sur cela mais je me concentre sur les besoins de l’équipe (…) Peu importe ce qu’il faut faire, je suis prêt à le faire. Le coach souhaite que je continue de progresser en tant que joueur. »