La stabilité est payante

Actuellement, seules cinq formations possédent un bilan supérieur à 60% de victoires. Il s’agit à l’Est de Detroit et Miami, et de Dallas, San Antonio et Phoenix sur la côte Ouest.
Faut-il en conclure que le niveau des équipes a baissé? Peut-être pas. La raison est simple: les cinq franchises qui dominent la ligue ont un effectif stable et s’appuie depuis plusieurs saisons sur le même noyau de joueurs.
Derrière elles, c’est plus confus. Cleveland est encore en phase d’apprentissage et le collectif autour de LeBron James se met peu à peu en place. Pour Indiana, c’est une saison de transition avec le départ de Ron Artest et la retraite de Reggie Miller. Dans le même temps, les blessures ont sérieusement entamé leur cohésion.
Toujours à l’Est, New Jersey atteint ses limites avec un Jason Kidd vieillissant et des intérieurs trop limités.
A l’Ouest, même constat. Les Lakers, les Kings, les Grizzlies ou encore les Clippers sont en phase de reconstruction. Ils sont à la recherche de stabilité et ils sont sur la bonne voie. A l’inverse, Minnesota, Seattle ou encore Houston ne cessent d’effectuer des retouches à leur effectif sans que cela soit vraiment payant.
Messieurs les dirigeants, jouez la carte de la stabilité. N’imitez pas Isiah Thomas, misez sur le moyen, voire le long terme. Les Pistons ou les Spurs ne se sont pas faits en une saison. C’est un travail de plusieurs années, et seul un collectif aguerri apporte des titres.