Igor Kokoskov sur Luka Doncic : « Ce n’est pas le meilleur, mais c’est le plus talentueux »

Bien loin des Finals, de Golden State, des plans pour contrer LeBron James, les Suns se creusent la tête pour savoir qui ils choisiront avec leur first pick à la prochaine Draft. Deandre Ayton avait tout pour finir à Phoenix, lui qui a fait ses études en Arizona, jusqu’à ce que la franchise engage Igor Kokoskov, sélectionneur de la Slovénie très proche de l’autre prospect à suivre, Luka Doncic.

« C’est un joueur extrêmement talentueux, c’est peut-être le joueur le plus talentueux que j’ai entraîné en 25 ans de carrière » confie l’ancien assistant du Jazz au podcast The Outlet. Mais… « Ce n’est pas le meilleur. Mais c’est le plus talentueux ». Une nuance qui tient au potentiel, exploité ou non, des uns et des autres. Via la sélection, Kokoskov a pu voir de près l’évolution du jeune homme sur plusieurs saisons, jusqu’à lui donner les clés de l’équipe l’été dernier.

« Il a fait beaucoup pour moi et pour l’équipe nationale. Il a vraiment bien joué. Je pense qu’on l’a aidé à grandir aussi. On lui a donné un rôle qu’il n’avait jamais eu auparavant. C’était un role player au Real. Il était jeune, il avait 18 ans. Avec l’équipe nationale, il avait un rôle complètement différent, c’était le go-to-guy, un des joueurs les plus importants. Il a trouvé comment faire et s’est très bien débrouillé. Il a prouvé qu’il méritait cette attention et tout ce qu’on lui donnait. »

Si c’est son coéquipier Goran Dragic qui a été élu MVP de l’Eurobasket remporté par les Slovènes, Luka Doncic a terminé la compétition avec 14.3 points, 8.3 rebonds, 3.6 passes et une place dans son meilleur cinq. Le début d’une année complètement folle pour le Madrilène, MVP de l’Euroleague, du Final Four et du championnat d’Espagne. Igor Kokoskov ne l’a pas vu depuis l’été dernier et il a du mal à imaginer à quel point son poulain a encore grandi.

« Je pense que la sélection l’a aidé et qu’il a aidé la sélection. Ses stats, sa façon de jouer, ça a permis à l’équipe de gagner des matchs. C’est incroyable. Notre relation est bonne, nos souvenirs sont géniaux. La dernière fois que je l’ai vu c’était il y a huit mois. Pour un jeune joueur c’est beaucoup huit mois. Il a beaucoup progressé. »

Assez pour devancer Deandre Ayton ? Réponse dans trois semaines.