Les Killer B’s des Lakers une nouvelle fois décisifs

Matt Barnes, Shannon Brown et Steve Blake. Aka : Killer B’s. Tous signés (ou resignés) cet été, les remplaçants jouent un rôle crucial dans l’excellent début de saison des Lakers.

Derek Fisher n’a plus besoin de s’épuiser (cette nuit, il n’a pas joué du dernier quart-temps) et personne ne remarque le départ très moyen de Ron Artest. Face aux Bulls, les 3 joueurs ont encore cumulé 37 points dont 4 tirs longue distance ultra-décisifs dans la dernier quart-temps.

Un bonheur pour Phil Jackson qui devait par le passé beaucoup trop utiliser ses titulaires. La métamorphose de Shannon Brown est ainsi remarquable. Toujours aussi explosif, l’arrière n’est pourtant plus seulement un dunkeur.

« Il a gagné en confiance et il est conscient de son potentiel, explique Jackson. On l’encourage à shooter lorsqu’il se sent bien. Par ailleurs, il pénètre de mieux en mieux et les équipes doivent y réfléchir à deux fois en raison de sa vitesse ».

Sa confiance est donc énorme et son shoot est de plus en plus régulier. C’est simple, en première mi-temps, on avait l’impression qu’il ne pouvait rien rater. Profitant des espaces créés par Kobe Bryant en fin de match face aux prises à deux de Chicago, Matt Barnes, Steve Blake et Shannon Brown ont donc fait l’écart.

Il fallait bien ça dans un match où Pau Gasol souffrait affreusement face à Joakim Noah quand Ron Artest et Derek Fisher ne rentraient pas un tir. Le plus étonnant pourtant, c’est la vitesse à laquelle Blake et Barnes ont acquis la confiance de Kobe, pourtant chose peu aisée à conquérir.

« Ils ont joué avec un cinq plus petit, et ils ont tout mis dedans, analyse Derrick Rose. Beaucoup ont élevé leur niveau de jeu. Shannon Brown shoote remarquablement bien cette année. (…) Tout le monde sait dans la ligue que leur banc est une équipe efficace sur le jeu de transition. Ils ont eu beaucoup de shoots ouverts à 3-points, et ils les ont mis ».

Mais comme le répétait Shannon Brown à la fin du match, peu importe qui fait un bon match, tous ont déjà les yeux rivés sur le trophée : leur unique but.