Face à la rotation très courte des Celtics, les Cavaliers ont intérêt à être agressifs et provoquer un maximum de fautes. On avait vu dans le Game 4 face à Philly à quel point la situation pouvait rapidement devenir problématique pour Boston. Et dans cette série, les C’s en font de plus en plus, avec 17, 18, 25 et 26 fautes sur les quatre premières manches, respectivement.
Hier soir, Jaylen Brown, Marcus Smart et Marcus Morris ont fini à cinq fautes. Problématique quand on sait à quel point les deux premiers misent sur leur agressivité, et que le troisième est en charge de LeBron James.
« C’est dur » avoue aisément le dernier nommé chez ESPN. « Je ne veux pas vraiment parler de ça, pour ne pas avoir d’amende. Tout ce que je fais, c’est que je bosse dur, je me tue pour défendre. Ces petites fautes… c’est comme ça. »
D’autant plus délicat qu’on était en plein troisième quart-temps quand Marcus Morris s’est fait siffler sa cinquième faute, après une quatrième litigieuse, les arbitres l’accusant d’avoir en effet laissé traîner son pied sur un tir primé.
This was a foul on Marcus Morris……….. (@MillerLite) pic.twitter.com/UJRzYHzcp5
— Celtics on NBC Sports Boston (@NBCSCeltics) May 22, 2018
Forcément compliqué de freiner LeBron James – si c’est possible – avec une épée de Damocles au-dessus de la tête. Brad Stevens n’hésite jamais à prendre le risque de laisser sur le terrain un joueur embêté par les fautes si ça colle avec son plan de jeu. Et il n’y a pas dérogé cette nuit, quitte à voir le King en profiter : pari perdant, l’ancien Piston ne faisant la différence ni d’un côté ni de l’autre en fin de match.
« C’est compliqué. Tu défends sur le meilleur joueur de la ligue et tu ne peux pas être physique du tout » regrette-t-il. « C’est dur de le contenir. Tu ne peux rien faire, c’est faute, faute. On a quasiment offert des paniers. »
D’où l’importance de trouver de la justesse dans le niveau d’agressivité, domaine dans lequel les Celtics ont failli cette nuit.