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Claquer la porte de Duke a sauvé la carrière de Semi Ojeleye

Si l’histoire de Semi Ojeleye est si belle, c’est qu’elle n’a rien d’un long fleuve tranquille. Né dans la banlieue de Kansas City d’une famille qui venait alors tout juste de quitter le Nigeria, le Celtic a connu un parcours universitaire chaotique : recruté par Duke avec un statut de star dans son État, le jeune homme n’a passé qu’un peu plus d’une saison en Caroline du Nord avant de rejoindre SMU.

Un transfert inévitable au vu du fossé entre son potentiel et le temps de jeu accordé par Mike Krzyzewski. Selon ses parents du moins, ceux-ci ayant semble-t-il tenu un rôle prépondérant dans cette affaire dont ils gardent un souvenir amer, et c’est un euphémisme.

À l’époque, à l’issue d’une première saison à 5 minutes de moyenne en 17 matchs, Joy et Ernest Ojeleye avaient pris rendez-vous avec Coach K pour comprendre ce choix qu’ils n’estimaient pas justifié. L’entraîneur les avait alors rassurés en expliquant que sa chance viendrait à force de travail, sans respecter sa promesse l’année suivante, la faute – en partie – à l’arrivée des prospects Jabari Parker, Justise Winslow et Tyus Jones.

Coach K aurait fait pleurer la mère du joueur

Après six matchs et 10 minutes de temps de jeu en moyenne pour ce deuxième exercice, la famille décide alors de quitter la fac pour rejoindre SMU (convaincue par Larry Brown). L’expérience tumultueuse à Duke se termine alors sur un rendez-vous tout aussi tumultueux entre Coach K, la mère et le grand frère de Semi : d’après Joy Ojeleye, l’entraîneur se serait emporté contre elle, au point de la faire fondre en larmes.

« Il m’a crié dessus en disant ‘Je mens ? Je mens ?’ Mon fils lui a dit ‘Coach, elle n’a pas dit que vous mentiez elle posait simplement une question » reconstitue-t-elle dans les colonnes du Boston Herald. La question portant évidemment sur le traitement réservé à Semi. « Les larmes coulaient sur mes joues » ajoute-t-elle en expliquant s’être agenouillée pour lui demander pardon s’il avait pu se sentir offensé. L’entraîneur la rassurant finalement en lui expliquant qu’elle n’avait pas à être désolée.

Semi joua son dernier match avec les Blue Devils le 30 novembre, son transfert à SMU fût officiel le 14 décembre. Dans la foulée, le père Ernest aurait lui reçu un coup de fil salé de l’assistant de Mike Krzyzewski, Nate James.

« En premier lieu, il me dit que la seule chance pour que Semi ait pu jouer aurait été que quelqu’un se blesse » raconte le paternel. « Puis il a dit que Semi ne bossait pas sur son jeu, qu’il ne faisait pas ce qu’on lui demandait de faire, qu’il ne demandait pas aux entraîneurs ce qu’il devait améliorer. Je lui ai dit qu’il était en train de parler de mon fils. J’étais vraiment très chaud sur ce sujet. Mais je lui ai quand même dit ‘Merci pour l’opportunité’. C’était très ennuyeux de les voir essayer de détruire la personnalité de mon fils. Très bas. »

Un transfert salvateur

Autant d’évènements que Duke se refuse à commenter et dont la véracité ne peut être vérifiée. Reste que ce transfert fût réellement salvateur pour le jeune homme : épanoui, il compila 19 pts et 7 rebonds de moyenne à 48% aux tirs dont 42% à 3-points à SMU. De quoi rafler le trophée de joueur ACC de l’année, se faire drafter en 37e position par Boston, et finalement briller en playoffs par sa défense sur Giannis Antetokounmpo. Chose qui ne serait sûrement pas arrivée s’il était resté à Duke.

« Il serait tombé dans l’anonymat et le rêve serait complètement mort. Mort et oublié » affirme Joy Ojeleye. « Un garçon de plus qui a joué au lycée, à la fac. La société aurait pensé qu’il n’avait pas bossé assez dur pour y arriver. »

Pour justifier ce changement d’air, le principal intéressé explique aujourd’hui qu’il avait juste besoin d’un nouveau départ, en refusant de ressortir les vieilles histoires du placard. « Je ne pensais pas à l’époque que c’était une mauvaise université, c’était super, c’est pour ça que j’y suis allé. Ça m’a permis de grandir en tant que joueur, personne, et de recommencer à zéro ».

Chez les Ojeleye, la langue est donc bien pendue chez les parents, de bois chez le plus jeune fils. La vérité se situe sûrement entre les deux, avec une expérience qui finalement, comme il le dit, a fait de lui la personne qu’il est aujourd’hui.

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