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Clint Capela, le « Swiss Freak »

Et si c’était lui le MVP de la série entre Houston et Minnesota ?

Bien sûr, James Harden a tourné à 29 points, Chris Paul a assumé comme toujours son rôle de lieutenant et de capitaine de la défense, mais un seul homme a véritablement élevé son niveau de jeu pendant cinq rencontres : Clint Capela.

« Il continue à progresser, à écouter, à travailler comme un fou » décrit The Beard chez ESPN. « Ça s’est vu durant cette série, en jouant contre des gars qu’on dit All-Star ou ce que vous voulez, il s’en fiche un peu du nom. Il va simplement sur le terrain et fait son job chaque soir. C’est pour ça qu’on en est là aujourd’hui. »

Le All-Star en face, c’est Karl-Anthony Towns, et le Suisse l’a littéralement éteint lors des deux premiers matchs de la série, puis considérablement gêné malgré les ajustements de Tom Thibodeau. Évidemment, l’aide de ses partenaires sur les prises à deux a permis de bloquer KAT, mais le travail qu’il a abattu sur lui a été formidable. Couper les lignes de passes, empêcher les prises positions, faire parler sa trentaine de matchs en playoffs pour bousculer ce novice : il a tout simplement pris le dessus sur le meilleur joueur adverse. Un gros plus pour espérer l’emporter.

Meilleurs ratios offensif et défensif de son équipe

Le Wolf a finalement compilé 15.2 points à 47% aux tirs et 27% de loin, contre 21.3 points à 55% et 42% en saison régulière. Avec ses 15.8 points à 67% de réussite, Clint Capela a donc surclassé son adversaire direct au niveau statistique, y compris en attaque. Avec des moyennes de 144 points marqués et 102 encaissés pour 100 possessions, il possède même les meilleurs ratios offensif et défensif de son équipe.

Au-delà des chiffres, il a considérablement gêné la défense de Minnesota par ses déplacements : là où KAT a eu beaucoup de mal à trouver ses positions, lui a une nouvelle fois fait preuve d’une bonne lecture du jeu pour attraper les ballons lobés.

Sur pick-and-roll, les Wolves étaient obligés de venir aider sous le cercle afin d’éviter qu’il touche le ballon, laissant forcément un homme seul derrière la ligne à 3-points : l’ingrédient principal de cette recette qui fait de Houston la meilleure équipe de la ligue cette année. Sur les écrans qui mènent à un panier, il est d’ailleurs deuxième depuis le début des playoffs avec plus de six unités par match contre moins de trois en saison régulière.

« C’est ce qu’on attend de lui » confie Chris Paul. « Il court, il joue dur, il pose des écrans. Beaucoup de gens parlent des tirs qu’on prend, des passes qu’on fait, mais il ouvre tout pour nous car il constitue une menace quand il va vers le cercle. »

Car il n’est pas qu’un super ramasse miettes et une machine à dunks : en plus d’un physique solide, le « Swiss Freak » voit aujourd’hui une poignée de systèmes se dessiner pour lui. L’ancien Chalonnais dispose aussi de ce petit plus qui manque aujourd’hui à beaucoup de « big men » pour survivre dans cette ligue de plus en plus rapide : la condition physique.

« Dans ce rôle, il n’y a personne de meilleur dans la ligue »

En plus d’être large et long, il est très rapide et a beaucoup progressé au niveau de l’endurance. Dans cette série, il a parfois fait passer KAT pour un lourdaud en arrivant le premier en attaque. Comme hier soir en début de match, quand il se retrouve à marquer sous le panier alors qu’il venait de contrer son adversaire direct cinq secondes auparavant.

« J’essaie de toujours garder ce rythme » explique-t-il. « J’ai le sentiment d’avoir de l’impact en attaque dès que je sprinte. En faisant ça, je trouve que j’aide vraiment mon équipe. J’essaie vraiment de rester concentré là-dessus et de garder mon énergie au maximum. »

C’est un comble de retrouver un pivot brut, sans shoot ni sens de la passe, comme maillon fort de la meilleure équipe de NBA. Mais c’est parce qu’il est excellent dans son rôle.

« On ne fait pas beaucoup mieux » souligne d’ailleurs son entraîneur Mike D’Antoni. « Dans ce rôle, il n’y a personne de meilleur dans la ligue. »

Le propriétaire des Rockets ne s’y trompe pas : « Je pense que Clint va me coûter beaucoup d’argent » a-t-il lancé cette nuit au sujet du pivot, éligible à un nouveau contrat cet été.

Il faut dire qu’il sait se vendre.

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