On a beau dire que ce n’est que le début de saison et qu’il « faut laisser du temps au temps », il nous semble que le Heat a pris la saison par le mauvais bout, et que des changements s’imposent.
D’abord sur le terrain bien sûr. Si l’équipe a déjà perdu 4 fois en 9 matches, c’est que la cohésion n’est pas là et que la formule actuelle ne fonctionne pas. Le trio Wade-James-Bosh joue rarement bien en même temps.
Puis, et c’est une évidence, le premier changement pourrait intervenir sur le banc. Comme en 2005, Pat Riley va-t-il quitter son beau bureau pour reprendre la tablette au bord du banc ?
Il s’en défend mais le sort d’Erick Spoelstra pourrait se jouer dans les matches à venir.
On ne voit pas comment Pat Riley pourrait rester les bras croisés à regarder sa Formule 1 aller dans le décor.
Son équipe ne gagne pas, et surtout elle ne progresse pas. La défaite de la nuit dernière face à Boston a confirmé l’écart entre les deux équipes. Notamment sur le plan défensif et sous les panneaux. Et on ne parle pas du poste de meneur de jeu, talon d’Achille d’une formation qui a décidé de faire l’impasse sur deux postes essentiels : meneur et pivot.
En coulisses, des sources proches du club annoncent que le proprio, Mickey Arison, est chaud comme une cocotte et qu’il pourrait imposer à Riley de reprendre les commandes de l’équipe. Tout cela nous rappelle forcément 2006, année du titre. En décembre 2005, Riley avait remplacé Stan Van Gundy, et on connaît la suite…
Jeudi soir, Riley a assisté à la défaite des siens. Mais il n’était pas passif. Il a passé la rencontre à prendre des notes. Sans doute qu’il en fera part à son patron, mais aussi à Erick Spoelstra.
Peut-être qu’il va d’abord réunir son équipe pour une première réunion de crise ? Ce serait la première étape, synonyme d’un Spoelstra placé sur un siège éjectable.
La suite ? Sans doute que Riley qui n’a plus entraîné depuis 2007 va vraiment se poser la question de reprendre les rênes de l’équipe.
A 65 ans, il s’offrirait un incroyable challenge. Car n’oublions pas, l’actuel échec du Heat, c’est surtout le sien !
A lui donc de trouver les moyens de redresser la barre.
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