D’Angelo Russell en est toujours au même point

S’il devait noter sa première saison avec les Nets, D’Angelo Russell s’accorderait la mention « peut mieux faire ». Après une grosse entame individuelle, l’ancien Laker a été lâché par son genou et a raté une trentaine de matches. Depuis son retour, c’est beaucoup plus compliqué. Résultat : non seulement les Nets ont à peine progressé niveau victoires, mais le meneur affiche une production statistique qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celle de sa deuxième saison chez les Lakers.

« Ça pourrait être mieux, ouais ça pourrait être mieux… », commente-t-il en se répétant. Je pense que c’est de l’apprentissage. Tout ce que je fais est nouveau, jouer avec des nouveaux coaches, coéquipiers. Tout est nouveau. »

Ce qui l’est moins en revanche, c’est un secteur dans lequel il a encore montré ses limites : son impact défensif. À l’instar d’un Jahlil Okafor, dans une moindre mesure, D’Angelo Russell n’a pas la réputation d’être un grand défenseur.

Cela se vérifie dans les chiffres cette saison puisqu’il a l’un des pires « defensive rating » de son équipe (113 points encaissés par son équipe sur 100 possessions lorsqu’il est en jeu), avec une donnée similaire, là encore, à son année passée chez les Lakers. Il est d’ailleurs l’un des pires dans ce domaine parmi tous les arrières de la ligue.

Il ne veut pas connaître la même situation qu’avec les Lakers l’été dernier

D’Angelo Russell a conscience qu’il doit mieux faire dans plusieurs secteurs, dont celui-ci. Kenny Atkinson s’attend d’ailleurs à ce que lui, et les autres jeunes prometteurs que sont Jarrett Allen ou Caris LeVert, passent un cap dès la saison prochaine.

« Au final, pour les joueurs en question, on doit être productifs », poursuit D’Angelo Russell. « L’année prochaine, si nous ne produisons pas assez, ou bien l’année suivante, il y aura un nouveau D-Lo, Caris, JA, j’ai connu cette situation aussi. Vous n’obtenez pas beaucoup de chances dans cette ligue alors tirer profit de celle-ci est un moment important. »

Le n°2 de la draft 2015 n’a bien sûr pas envie de connaître le même sort que l’été dernier, quand les Lakers avaient décidé de le « pousser vers la sortie » pour permettre à Lonzo Ball, drafté dans le même temps, d’être le titulaire à la mène. Le point positif pour lui est la présence de Kenny Atkinson. Pour la première fois depuis cinq ans (en comptant ses années pré-NBA), le meneur devrait ainsi connaître le même coach deux saisons de suite (aux Lakers, il avait connu Byron Scott et Luke Walton).

Un avantage pour lui, qui se voit à Brooklyn sur du long terme ? « Ouais parce que les coaches essayent de te mettre dans la meilleure position pour être toi-même. Et en retour, tu leur montres ce que tu peux être. »

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.