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Les grandes tendances de l’année en NBA (dernière partie)

Qu’on le veuille ou non, leur (petite) heure de gloire est passée. L’intersaison n’a fait que confirmer le recul certain de ces franchises dans la hiérarchie de la ligue.

L’avenir ne leur réserve rien de bon… et ce sont les vedettes de notre dernière partie consacrée aux grandes tendances de la saison à venir. Nous les avons réunies sous le terme de « downhill », la mauvaise pente.

« Sortez vos casques » comme dirait ce bon George Eddy !

Denver Nuggets

Par où commencer… Le difficile retour à la compétition de George Karl ? L’ébrouement médiatique inconsidéré autour de la personne du Melo Man ? L’arrivée d’Al Harrington en provenance de NYC ? Ou bien la perte de Johan Petro…
Denver se meurt, s’étouffe dans un verre d’eau. Le ‘Melo’drame a insidieusement envahi les Rocheuses mais ce sont les Nuggets qui ont maintenant la chair de poule. L’effectif est pratiquement resté inchangé par rapport à la saison dernière, si ce n’est donc l’arrivée de Harrington. Bon joueur de banc, Big Al devrait apporter sa contribution s’il ne se perd pas trop derrière l’arc comme il en a (trop) l’habitude. A la mène, Big Shot Billups sera encore le taulier de l’équipe, mais sera-t-il en pleine forme à son âge avancé, après un été chargé avec Team USA. Derrière lui, Ty Lawson est cependant prêt à prendre la relève. Rapide comme l’éclair, l’ancien Tar Heel visera à continuer sa progression ; et pour les coups de mous, Karl pourra compter sur le vétéran Anthony Carter. A l’arrière, Afflalo devrait confirmer ses galons de titulaire, et notamment après une présaison de feu (20 pts de moyenne). JR Swish Smith sortira encore du banc, comme le diable de sa boîte, pour mettre le feu à (très) longue distance ou en (très) haute altitude.

Si nous oblitérons le cas Melo, la raquette sera elle encore parée pour les joutes épiques de l’Ouest. K-Mart, Nene, le Birdman Andersen, voire Shelden Williams à qui l’air des montagnes semble faire le plus grand bien, seront tous prêts à en découdre dans la peinture.
Mais comment croire à un revival des Nuggets après une saison aussi cauchemardesque que celle de l’an dernier. Expulsés dès le premier tour par le Jazz, et donc loin de leur statut de finaliste de conférence de 2009, les pépites sont maintenant, comme la médaille du quatrième, en chocolat. Melo nous fait une Lebron en voulant à tous prix quitter ses partenaires après un échec sinon humiliant, assez déconcertant. La persévérance se perd, et Denver, malgré le retour de George Karl risque bien de retomber de son fragile piédestal.

Phoenix Suns

Finaliste de conférence l’an dernier, à un rebond (gobé par ce bon Ron-Ron) d’une série relancée au game 5, comment envisager autrement que ‘downhill’ la saison des Suns sans leur principal acteur, Amar’e Soudemire. Steve Kerr a pris la poudre d’escampette et a été remplacé par Lon Babby. Alvin Gentry devra encore travailler ses pouvoirs d’alchimiste pour faire revenir le soleil au zénith.
Steve Nash, du haut de ses 36 printemps, continue de régaler la planète basket de sa vista et de ses chevauchées en contre-attaque, toutes mèches dehors. Avec Goran Dragic en remplaçant, Nash devrait s’économiser davantage durant la saison régulière. J-Rich qui complète le backcourt a lui été métronomique l’an dernier. Son écot offensif devra même augmenter pour compenser le départ du Stoud. Childress de retour au pays, et Dudley seront les seconds couteaux aiguisés pour trancher les défenses adverses.

Le vénérable Grant Hill est encore sur la ligne de départ cette année ; son importance est fondamentale dans le succès des Suns, tant par son expérience que par son charisme indubitable. A l’intérieur, Robin Lopez aura fort à faire puisqu’il devient derechef le patron de la raquette orpheline de Phoenix. Avec Channing Frye et Hakim Warrick, il devra se muer en leader pour ne pas trop défavoriser l’équilibre déjà précaire entre les forces de l’intérieur et les lignes arrières.

Mais la grande inconnue, c’est bien évidemment l’arrivée en Arizona d’Hedo Turkoglu. Et plus encore, son intégration dans le collectif huilé de Gentry ne sera vraisemblablement pas chose aisée. Eblouissant à Orlando, transparent à Toronto, puis à nouveau dans le vrai à Istanbul pour le mondial à domicile, le fils de la Turquie est replacé par défaut en position 4. S’il peut tout à fait jouer en attaque par sa mobilité et sa capacité à créer, il sera beaucoup plus délicat de défendre sur les mastodontes adverses. De sa capacité à contenir son adversaire direct dépendra donc une partie du succès des Suns. Mais avec un effectif digne du culbuto, il faudra toute la science du jeu de Nash pour impliquer tous ses coéquipiers dans une nouvelle aventure, celle de l’après-Stoudemire.

Atlanta Hawks

Il semble déjà loin le temps où la Philips Arena était surnommée la ‘Highlight Factory’. Souvenez-vous, en 2007-2008, Atlanta revient du diable vauvert et se qualifie in extremis en playoffs. Ils poussent alors les futurs champions Celtics à une série à couteaux tirés, en sept manches. Au bout du suspense…
Depuis, il y a eu deux demi-finales de conférence. Mais, paradoxalement, ce ne sont pas des résultats satisfaisants. Derrière les apparences trompeuses se cache une forme de frustration latente car la progression s’est arrêtée. Le cinq majeur qui était plein d’espoir se révèle chaque année avec des limites de plus en plus irréfutables. Josh Smith que l’on attendait comme un des tous bons de la ligue peine à se stabiliser. Son apport statistique est très bon mais son impact dans le jeu est encore trop aléatoire pour en faire un All-Star. Joe Johnson, lui, All-Star pérenne, a enfin signé son gros contrat alors même qu’il avait des envies d’ailleurs après la rouste subie contre Orlando en mai dernier. Calmé par ses dirigeants (et son gros chèque), va-t-il reprendre sa marche en avant ? Rien n’est moins sûr ; d’autant que sa relation avec les fans locaux est devenue assez tendue.

L’autre souci de l’intersaison a été la resignature de Jamal Crawford. Célébré en héros après son titre de meilleur Sub 2010, Atlanta n’a toujours pas offert de nouveau contrat à l’artilleur du quatrième-quart. Une aberration ! Et une énième raison de croire à l’implosion. Al Horford, le néo-All Star est lui aussi dans sa dernière année de contrat et malheureusement pour Crawford, semble être la première option sur la checklist des Hawks. Un peu court en pivot, l’ancien Gator ne déçoit que très rarement. Son engagement total et sa combativité en font l’élément positif par excellence de ce groupe par ailleurs trop enclin à la démobilisation. Marvin Williams et Mike Bibby complètent le cinq majeur avec leurs qualités, mais l’un comme l’autre n’ont pas convaincu. Bibby est sur la sellette, avec Jeff Teague en maraudeur pour lui briguer sa place de titulaire. Et Marvin Williams doit encore gagner en régularité pour percer véritablement.
Avec les seules arrivées de Josh Powell et Etan Thomas, on ne voit que très peu d’occasions de se réjouir du côté de la capitale géorgienne. Les Hawks ont semble-t-il perdu leur mojo. La hype qui les entourait a filé entre leurs doigts, et le comportement douteux de leur leader Joe Johnson vis-à-vis du public ne restera probablement pas impuni.

Charlotte Bobcats

La franchise de Caroline du Nord fait parler d’elle, encore et toujours, parce qu’elle est celle de MJ. Même à ses heures de (semi) professionnel de baseball, MJ était suivi à la trace par des journalistes avides d’anecdotes croustillantes (d’échec). En tant qu’actionnaire majoritaire, His Airness affiche des ambitions à la hauteur de sa carrière de joueur. Il veut ses Bobcats en playoffs, voire un ou deux tours dans la postseason. Cela semble tout bonnement impossible. Et voilà pourquoi…
Tout d’abord, l’effectif est nettement amoindri par rapport à l’an dernier où les Cats avaient déjà subi la loi d’Orlando dès le premier tour. Felton parti, il y a un trou béant à la mène, que DJ Augustin peut combler par séquences, mais que ni Livingston (encore blessé) ou Sherron Collins ne pourront effacer. Le replacement de Boris Diaw en meneur est déjà un signe avant-coureur d’une politique du pire assumé par Larry Brown. Le départ de Tyson Chandler n’a lui non plus pas été compensé. Jordan a voulu conjurer ses fantômes du passé mais le mauvais sort s’en est mêlé et son ancien bide de la draft devient un transfert douloureux puisque Kwame Brown s’est blessé avant même la présaison.
Et comme pour les Hawks, le semblant d’excitation autour de la franchise semble s’être soudainement évaporé. Certes, Wallace le All-Star et Captain Jax seront encore là pour porter les leurs par monts et par vaux. Mais comment encore croire en la doublette Diaw – Mohammed à l’intérieur ? Notre Babac national n’est plus que l’ombre du joueur fantastique qu’il était avec son physique fluet et athlétique. Quant à Mohammed, et par la même occasion Diop, cela fait bien longtemps que leurs mensurations ne fait plus rêver personne. Seul Tyrus Thomas, resigné à prix d’or, et son énergie communicative incarnent une forme d’optimisme dans cette franchise sinon assez moribonde.

Le facteur impondérable concerne la progression des jeunes joueurs du roster. Derrick Brown, Gerald Henderson, voire DJ Augustin, seront tous mis à l’épreuve d’un temps de jeu normalement plus important. Et quand on connaît la main de fer que pose Larry Brown sur ses jeunes pousses, on est en droit de douter que la progression ait lieu sous les meilleurs auspices. Prêtre d’un jeu plein de rigueur, Larry Brown semble désormais empêtré dans son rigorisme. Son salut, à l’aube d’une saison de tous les dangers pour les Bobcats, viendra sans doute du fait qu’il lâche la bride à sa cavalerie d’arrières et d’ailiers qui est par ailleurs assez riche de polyvalence. Nul besoin en conclusion de vous dire que Charlotte n’atteindra probablement pas les objectifs (irréalistes) de sa majesté.

Cleveland Cavaliers

Le traumatisme. Après le choc du départ de l’enfant du pays, la franchise de l’Ohio est sous respiration artificielle. Un état comateux qui n’est pas près de s’arrêter. Passer d’un statut de candidat au titre à celui d’outsider pour une place en playoffs est un constat d’échec très rude. Car en plus de Lebron, Shaq et Delonte West ont quitté le navire tout comme l’ancien fidèle moussaillon qu’était Ilgauskas (au club depuis sa draft en 1996). A tel point que leur meneur Mo Williams était à deux doigts de raccrocher ses baskets…
L’ancien All-Star semble avoir été le plus touché par le départ de King James. Ce qui ne semble pas étonnant de prime abord quand on sait combien Williams et James avaient contribué au succès des Cavs ces deux dernières années. Mais leurs échecs répétés en playoffs, subis comme autant d’humiliations par Lebron, avaient mis du plomb dans l’aile de leur relation. Tant et si bien que Williams était devenu transférable aux yeux du Chosen One, véritable éminence grise de l’organisation Cavs. Finalement attiré par l’optique du Big Three à South Beach, James a donc laissé en plant tous ceux qui jusque là étaient à sa botte, et agréaient à ses moindres requêtes.

La déprime de l’après-Lebron sera donc difficile à résorber. Mais l’arrivée de Byron Scott au poste d’entraîneur est déjà un signe encourageant. Coach à succès avec les Nets par le passé, Scott arrive à Cleveland pour remobiliser ses troupes. La cavalerie locale n’est d’ailleurs pas dépourvue de talents. La décision de mettre Jamison sur le banc en est la preuve. Ce dernier n’en prend d’ailleurs pas ombrage, en bon professionnel qu’il est, car d’une part il l’a déjà fait (et avec succès) lors de son passage à Dallas, et d’autre part car il sait l’impact que peut avoir son jeu en relais de celui de JJ Hickson. Avec Varejao en pivot et le dit Hickson en ailier fort, les Cavs sont physiques dans la peinture. Ryan Hollins et sa verticalité, et Leon Powe et son horizontalité seront l’abscisse et l’ordonnée de la raquette remplaçante. Sur les postes extérieurs, le manque à gagner est énorme. Il faut faire d’anciens remplaçants des titulaires. Anthony Parker sera l’éternel shooteur en coin, mais Jamario Moon, Jawad Williams ou encore Joey Graham seront appelés à avoir un rôle plus important.
Pour ne pas céder à la débandade, les Cavaliers devront tenir leur monture à la bride et cravacher sévère. Certes, ils ont perdu gros mais leur roster suffit à penser que les playoffs sont au bout de la chevauchée.

Detroit Pistons

La mécanique est salement grippée dans le Michigan. Les moteurs qui rutilaient autrefois tournent désormais dans le vide. En recrutant à grands frais Ben Gordon et Charlie Villanueva l’été dernier, Joe Dumars a plombé son avenir sans le savoir. Ces deux recrues ayant largement déçu, l’équipe championne en 2004 s’en retourne donc à ses études avec un effectif asymétrique à souhait.
Tout est à refaire dans la voiture. Le parallélisme, l’habitacle et plus encore le moteur. Sans huile, le collectif, qui était naguère la force de Detroit, a implosé en plein virage. Le départ de Billups n’ayant toujours pas été digéré, les Prince, Hamilton, Wallace voire Maxiell sont restés comme hagards, égarés, et mal garés sur un parking abandonné.
Plus concrètement, et parce qu’il faut maintenant assumer un recrutement maladroit, Coach Kuester va aligner Stuckey, Rip, Prince, Villanueva et Ben Wallace. Jonas Jerebko, la révélation suédoise de la classe rookie 2009, s’est malheureusement blessé et cède donc sa place dans le cinq à Villanueva qui a tout à se faire pardonner. Il le sait et avec une préparation physique renforcée, et une présaison correcte, il se montre un peu plus entreprenant. Son comparse de recrutement Ben Gordon demeure lui bien plus énigmatique, et ses pépins physiques à répétition ne sont pas pour rassurer le directoire des Pistons. Will Bynum, Austin Daye et Greg Monroe seront les lueurs d’espoir en sortie de banc alors que Maxiell, Wilcox et McGrady finiront de nous convaincre que leurs carrières respectives sont définitivement dans le rétroviseur.

Pour T-Mac, ce sera vraisemblablement sa dernière chance de briller sur un parquet NBA ; et le contexte bien tristounet de MoTown n’est malheureusement pas le meilleur pour lui avec un effectif surchargé à l’arrière.
A moins de transferts rocambolesques (concernant Prince et Hamilton), la saison risque d’être bien longue sur les bords du lac Michigan.

Toronto Raptors

Que dire ? Les Canadiens sont déjà tellement raillés par leurs voisins yankees que cela ajouterait à l’insulte que de canarder les pauvres dinosaures de la NBA. L’expérience Chris Bosh appartient maintenant au passé mais pour décevante qu’elle fût, l’avenir ne semble pas plus clément pour autant en Ontario.
Le trio international de Calderon-Bosh et Bargnani n’a pas fait ses preuves, et donc le premier est désormais relégué sur le banc, le second est parti sous le soleil de Miami tandis que le dernier, faute de mieux, sera le leader bien fragile d’une équipe encore plus frêle.

Avec Jarett Jack et DeMar DeRozan en traction arrière, Toronto a choisi d’accélérer le jeu. Pour preuve, l’arrivée de Barbosa, le beep-beep brésilien qui tentera de se relancer après plusieurs exercices en dedans à Phoenix. Linas Kleiza revient lui à la charge en NBA, mais cette fois, pour exister comme un joueur complet, et non plus en tant que remplaçant unidimensionnel. Son mondial turc atteste de sa progression en termes de polyvalence et de leadership. Il lui en faudra car ce n’est pas la tasse de thé (enfin cappuccino) de l’italien Bargnani, résolument timorée depuis sa draft 2006 en numéro 1. Littéralement effrayé par le jeu physique des peintures américaines, il laissera volontiers à Amir Johnson, le nouveau titulaire au poste 4, le soin de gober les rebonds et d’infliger contres et fautes de dissuasion. Reggie Evans, le vieux guerrier ne laissera pas non plus sa part au chien, alors que David Andersen sera lui aussi un intérieur fuyant.
L’effectif est donc problématique en tant que tel, puisqu’aucun homme fort ne se dégage de la masse. S’il est encore tôt pour déclarer DeRozan apte à un tel rôle, il m’est avis que la combinaison Kleiza-Johnson sur les ailes sera l’axe fort (ou disons le moins faible) de Toronto.

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