Jusqu’ici, on peut résumer la saison des Bulls en trois actes. Acte 1 : c’est la déconfiture totale avec une équipe, touchée par les blessures, qui ne gagne que 3 de ses 23 premières rencontres. Acte 2 : c’est le renversement surprise avec la montée en puissance très inattendue du tandem Nikola Mirotic – Bobby Portis, avec 14 victoires en 21 matches. Acte 3 en cours : les Bulls rentrent dans le rang avec seulement 3 victoires depuis la mi-janvier.
Si bien qu’avec leur bilan actuel (20 victoires – 37 défaites), les Bulls n’iront pas en playoffs. Pas question en revanche de « lâcher » la saison en route. Malgré le départ de Nikola Mirotic, Chicago entend rester compétitif jusqu’au bout. « Je veux nous voir nous battre à chaque fois qu’on foule le parquet », prévient Fred Hoiberg, « c’est aussi simple que ça. »
Le coach confirme ainsi ce qui avait été avancé avant la saison : le mot « tanking » ne fait pas partie du vocabulaire.
« Lorsque nous étions à 3-20, ces gars venaient travailler chaque jour, prêts à jouer, à s’entraîner et être meilleurs », décrit le vice-président John Paxson. « En ce sens, quelque chose de très bon est en cours. Le coaching staff reste positif. Ils ont travaillé avec ces jeunes chaque jour. Nos vétérans sont de supers joueurs d’expérience. Ils s’entraînent dur. »
Préparer la saison prochaine avec un groupe prometteur
La bonne nouvelle pour Chicago, c’est que son infirmerie s’est enfin vidée. Il faut tout de même noter que son trio majeur de jeunes, Kris Dunn – Zach LaVine – Lauri Markkanen, n’a pu jouer que quatre matches au complet cette saison.
« Avoir des gars absents ne devrait pas avoir d’importance », défendait pourtant Zach LaVine, récemment, lui qui a raté une quarantaine de matches avant de démarrer sa saison. « Nous sommes tous des joueurs professionnels. On ne peut pas être à moins 20 ou encaisser 40 points dans le premier quart-temps. On peut prendre en compte tous les facteurs, les joueurs que nous avons sont plus que capables de faire le job. »
Le discours de l’arrière, qui assure avoir retrouvé son rythme (22 points par match sur le mois de février), fait écho à celui de son coéquipier Denzel Valentine : « Nous sommes des compétiteurs. On peut tenir tête à n’importe quelle équipe de la ligue. On l’a montré en de nombreuses occasions. On doit juste exécuter les systèmes et jouer dur. »
Et profiter d’un calendrier avantageux pour eux. Sur les 25 matches restants, ils ne joueront que 11 équipes avec des bilans positifs, et 8 autres matches se joueront face à des équipes aux bilans inférieurs à celui des Bulls.