Avery Bradley désormais habitué aux échanges

Le 25 mai 2017, alors qu’ils viennent d’être sortis par les Cavs en finale de conférence, ni Avery Bradley, ni Isaiah Thomas ne se doutent que ce sera leur dernier match commun sous le maillot des Celtics. Les deux hommes sont transférés à l’intersaison qui suit, puis… à nouveau échangés avant la dernière « trade deadline ». Si bien que huit mois plus tard, les voilà de nouveau dans la même ville, mais dans les deux franchises de Los Angeles. Improbable destin croisé.

« Ouais, c’est fou qu’on y soit tous les deux », s’exclame l’arrière des Clippers. Je viens de prendre des nouvelles pour m’assurer qu’il reste positif. Et juste pour lui dire que tout arrive pour une raison. Tout ce que tu peux faire, c’est continuer d’être Isaiah, travailler et tirer profit de chaque opportunité. »

Un credo qu’il veut suivre pour lui-même. Après son expérience mitigée voire ratée chez les Pistons, surtout sur le plan collectif, le défenseur entend se concentrer sur sa nouvelle équipe, la troisième en moins d’un an donc. D’autant que désormais, les dernières rumeurs d’un nouveau départ sont du passé.

« Vous savez quoi ? Je pense que le moment le plus dur était la première fois, le fait d’aller à Detroit. Mais cette fois-ci, je me suis dit : ‘Ok, ça fait partie du business. Voici comment ça se passe. J’ai juste besoin de prendre mes petites affaires et d’être prêt pour l’équipe suivante.’ C’était mon état d’esprit quand je suis allé aux Clippers, j’étais prêt à bosser. »

Autre hasard de carrière, il retrouve une vieille connaissance : Doc Rivers, son premier coach NBA, pendant trois ans à Boston.

« Ouais, c’est fou, mais encore une fois ça fait partie du business. Mais cela arrive à beaucoup de gars et tout ce que vous pouvez faire, c’est d’apprécier chaque situation dans laquelle vous êtes, aller de l’avant et essayer de tirer le meilleur de la situation suivante. »

Cette nuit, Doc Rivers et son joueur étaient sur les terres de leurs premiers exploits, au TD Garden. Retour gagnant puisque les Clippers ont gagné. S’il n’a marqué que dix points cette nuit (sa moyenne depuis son arrivée en Californie), Avery Bradley compte toujours un fan d’importance : son ancien coach Brad Stevens.

« J’ai trouvé que la façon dont il était utilisé à Detroit était très similaire à ici (Boston), très similaire à ce que j’imagine que Doc va faire à mesure que la saison va progresser. Avery est incroyable lorsqu’il coupe, sans ballon. Il continue de s’améliorer encore et encore offensivement. »

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.