Si certains de ses coéquipiers n’ont toujours pas digéré le départ de Ray Allen pour Miami en 2012, l’ambiance s’est un peu détendue entre les champions 2008 ces derniers mois. Absent notable de l’hommage rendu par les Celtics à Paul Pierce, le n°20 s’est rattrapé sur Instagram en y allant de son petit mot. L’arrière All-Star en profite aussi pour rappeler les noms de tous ceux qui ont participé à cette saison mémorable, avant de revenir sur cette polémique vieille de six ans.
« Ces dernières années, on m’a invectivé, fustigé et mon nom a été sali » écrit-il sans détour, visiblement très touché. « On ne veut jamais entendre ça, mais je serai toujours un Celtic. (C’est un fait.) Je chérirai toujours les liens partagés avec tous mes coéquipiers et les habitants de Boston. (C’est la vérité.) On a tous donné tout ce qu’on avait. On a tous gagné et élevé la bannière de champion NBA 2008 ensemble. (Ubuntu.) »
« Ubuntu » une philosophie venue d’Afrique que l’on peut traduire par « Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous ». Et qui semble de nouveau d’actualité alors que les joueurs concernés vont bientôt fêter les dix ans de leur titre.
« Paul et moi sommes plus intéressés pour bâtir des ponts que des murs »
Ce n’est pas un hasard si l’ancien shooteur profite de la cérémonie hommage à Paul Pierce pour réouvrir le dossier : « The Truth » est celui qui lui a ouvert la porte quand Kevin Garnett, Rajon Rondo ou Kendrick Perkins la gardaient bien fermée.
« Paul Pierce a été le premier à nous accueillir à bras ouverts dans cette environnement, Kevin et moi, dès le premier jour, et on ne s’est jamais retournés. Paul et moi avons parlé du temps passé ensemble comme coéquipiers : les batailles soir après soir, en sachant qu’on pouvait compter l’un sur l’autre. Et on a aussi parlé de mon choix de quitter le club pendant la free agency : une décision prise pour ma famille. Malgré tout ce que vous avez pu entendre ou lire, les rumeurs, il n’y a que de l’affection. Paul et moi sommes plus intéressés pour bâtir des ponts que des murs. »
C’est pourquoi il a tenu à lui témoigner son admiration : « À Paul, numéro 34, félicitations pour avoir ton numéro accroché au plafond. Je salue ton engagement pour la ville de Boston et pour nous lors du titre de champion NBA 2008. »
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